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Respect.lu contre la radicalisation : le lien social, un facteur clé


En 2019, Respect.lu s’est occupé de 39 cas de radicalisation, dont pour la première fois des enfants âgés de 10 à 12 ans. (photo AFP)

Depuis trois ans, Respect.lu lutte contre la radicalisation, sous toutes ses formes, à travers des missions de prévention, d’accompagnement et de déradicalisation.

C’est en 2017, à la suite des attentats terroristes survenus en 2015 et 2016 en France et en Belgique que le gouvernement, conscient du risque encouru aussi au Grand-Duché, a mis en place la structure Respect.lu, laquelle s’est vu confier trois missions : prévenir la radicalisation, accompagner les personnes en voie de l’être et prendre en charge celles qui le sont déjà pour les déradicaliser et les réinsérer dans la société. Quatre collaborateurs venus d’horizons professionnels divers travaillent au sein de ce service unique dans le pays, qui prend en charge de manière gratuite et anonyme tout type de radicalisation, tant religieuse que politique ou sociale. «On se saisit de toutes les formes de radicalisation. Mais au Luxembourg, nous avons essentiellement affaire à des radicalisations islamistes ou en lien avec différents spectres politiques, notamment l’extrême ...

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