La banque néerlandaise ING a annoncé jeudi qu’elle allait supprimer environ 1.000 emplois d’ici fin 2021, dans un contexte économique mis à mal par la pandémie de Covid-19, évoquant toutefois des résultats « résilients » au troisième trimestre.
Le groupe a publié un bénéfice net en baisse de 41,4%, à 788 millions d’euros, accusant encore la crise sanitaire, bien que ce recul soit moins important qu’au trimestre précédent.
Le chiffre d’affaires s’est lui établi à 4,28 milliards d’euros, en baisse de 7,3%, a indiqué la banque dans un communiqué.
Confrontée à un « environnement externe difficile », ING a annoncé vouloir se recentrer « sur ses activités de gros et de détail », ce qui se traduira par une réduction d’effectifs d’environ 1.000 équivalents temps plein (ETP).
Première banque des Pays-Bas, ING emploie quelque 53.000 personnes dans plus de 40 pays.
« La décision a été prise à la lumière des vents contraires économiques actuels », a déclaré le PDG Steven van Rijswijk, cité dans le communiqué.
« La pandémie continue d’avoir un impact important partout, la deuxième vague en Europe et aux Etats-Unis exerçant une pression supplémentaire sur les consommateurs et les entreprises », a-t-il ajouté.
Des postes visés en Amérique du Sud
La banque fermera notamment ses bureaux en Amérique du Sud et certains en Asie, dans une volonté de « se concentrer sur les clients principaux et simplifier son empreinte géographique », nécessitant moins de personnel.
M. Van Rijswijk se félicite toutefois de résultats « résilients » au troisième trimestre, avec « des sources de revenus diversifiées » et « des coûts de risque inférieurs ».
Le PDG de la banque, qui compte quelque 38,4 millions de clients dans le monde, s’est également réjoui d’une augmentation de 213.000 clients principaux au cours du trimestre.
Coté à la Bourse d’Amsterdam, le titre ING perdait 2,03% à 6,26 euros à l’ouverture vers 9h, au sein d’un indice AEX en hausse de 1,05%.
AFP