[6e Journée en Nationale 1] L’Amicale Steesel vit, comme on pouvait s’y attendre, un véritable calvaire depuis le début de la saison. Mais Noah Medeot continue de rester motivé, avant le match contre l’Etzella ce vendredi soir à 20h45.
Vous deviez vous attendre à une saison compliquée, mais pensiez-vous que ce début de saison puisse l’être autant ?
Noah Medeot : On savait qu’on allait vivre des moments difficiles et qu’on perdrait plusieurs matches de suite, mais je m’attendais à ce qu’on en gagne au moins un. Contre la Résidence, on a eu un peu de malchance et on aurait pu l’emporter.
Pour ne rien arranger, vous avez eu un joueur positif au Covid et plusieurs blessés. Le sort s’acharne ?
C’est vrai que ce n’est pas évident. Notre joueur positif a enfin pu reprendre l’entraînement lundi et il était très content de pouvoir à nouveau s’entraîner avec nous. Maintenant, il faut l’intégrer dans le nouveau système et qu’il retrouve sa condition physique.
D’autant plus que c’est un joueur du cinq de base ?
C’est un joueur important qui est capable de faire la différence. Mais en fait, le cinq de base a complètement changé par rapport à la saison précédente. Et hormis les deux Américains, il n’y a pas de cinq établi clairement. Ça peut changer à chaque match.
C’est quelque chose de perturbant ou plutôt une chance pour tout le monde ?
Personnellement, ça ne me dérange pas. C’est vrai qu’il est parfois bon de changer le cinq de base en fonction de l’adversaire ou de comment tu t’es entraîné pendant la semaine. C’est également une difficulté supplémentaire pour l’équipe d’en face qui ne sait pas qui va jouer. Et cela donne la possibilité à chacun de se retrouver dans le cinq majeur. Quand tu es un jour dans le cinq et que tu n’y es pas la fois suivante, tu sais que c’est pour le bien de l’équipe. Et ça doit te motiver encore plus pour montrer que tu mérites ta place dans le cinq. Ça crée de la compétition et de l’émulation au sein de l’équipe.
Si on regarde le tableau, vous êtes à 0-4 avec un double week-end très compliqué face à Etzella et au T71. Qu’en attendez-vous ?
Déjà, il faudra essayer d’éviter les erreurs des matches précédents. On va tout faire pour essayer de gagner un des deux mais le principal, c’est d’essayer d’emmagasiner un peu d’expérience. Ce n’est pas tant l’adversaire qui compte que nous. On doit se concentrer sur ce qu’on fait en équipe, sur nos erreurs et ce qu’il faut faire pour les corriger.
Perdre toutes les rencontres ne signifie pas pour autant qu’il n’y a rien de positif à en tirer
Malgré les mauvais résultats, trouvez-vous du positif dans ce début de saison ?
Bien sûr. Si on regarde nos premiers entraînements, on constate qu’on a progressé tant individuellement que collectivement. Tout le monde comprend peu à peu son rôle et les responsabilités qu’il doit prendre. On est plus à l’aise dans l’exécution de nos systèmes et sur les derniers matches, on joue vraiment mieux ensemble. Perdre toutes les rencontres ne signifie pas pour autant qu’il n’y a rien de positif à en tirer.
Selon vous, quelles sont les forces de l’Amicale qui peuvent permettre de battre Etzella ou le T71 ?
Une de nos forces principales, c’est Christian Cunningham, notre Américain. Il est très important en attaque comme en défense. Ensuite, je dirais notre intensité. Quand on arrive sur le terrain, on sait que chaque joueur va donner 100 %. Même si on rate quelques tirs, on doit se concentrer sur la défense. Et si on joue bien ensemble et qu’on les rentre, on sait qu’on aura un bon match. Pour avoir une chance contre Etzella, il faudra jouer ensemble, ne pas penser de manière individuelle. Et pour nous, ce qui sera le plus compliqué, c’est d’aller aux rebonds contre des formations plus physiques. Maintenant, on ne sait jamais, tout le monde nous voyait perdre de 50 points contre Esch et on a bien résisté alors qu’on jouait avec un seul Américain. Tout est possible.
Vous serez content avec quel résultat à l’issue de ce week-end ?
J’ai toujours hâte de jouer. Pour moi, c’est un plaisir d’avoir l’opportunité de participer à des matches. Gagner un des deux, ce serait top pour notre motivation, on va tout faire pour. Mais même si on perd les deux, ce ne sera pas la fin du monde.
Entretien avec Romain Haas