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C1 : le grand retour de l’OM, le grand doute pour le Bayern


Le test positif mardi soir de l'attaquant bavarois Serge Gnabry menace la tenue du match Bayern-Atletico. (illustration AFP)

Sept ans après, Marseille célèbre son grand retour en Ligue des champions mercredi face à l’Olympiakos Le Pirée (21h), alors que l’affiche entre le Bayern Munich, champion d’Europe, et l’Atlético Madrid est en suspens après le test positif au Covid-19 de l’attaquant munichois Serge Gnabry.

Au lendemain de l’entrée en lice ratée du Paris SG contre Manchester United (2-1) et des débuts timides du bizuth Rennes face à Krasnodar (1-1), la France a les yeux tournés vers le port d’Athènes, où l’OM renoue avec une C1 que le club n’a plus goûtée depuis 2013.

L’entraîneur portugais André Villas-Boas, le premier à croire en ce rêve de Ligue des champions, a ramené le club sur le devant de la scène. Il avance modestement, face à un rival plus habitué à jouer cette épreuve, éliminé de justesse l’an dernier dans un groupe difficile, avec le Bayern, Tottenham et l’Étoile Rouge de Belgrade. Mais l’OM a pour lui l’histoire, avec « l’étoile dorée qui est au-dessus du blason », célébrant le triomphe de 1993.

Entraîneurs portugais, entraîneurs allemands

Marseille compte aussi des joueurs revanchards qui ne l’ont pas disputée depuis longtemps, tels Steve Mandanda, Dimitri Payet ou Florian Thauvin. En face, un ex-Marseillais a aussi un appétit féroce, Mathieu Valbuena, devenu à 36 ans le maître à jouer de l’Olympiakos.

Pour Pedro Martins, l’entraîneur portugais des « Erythrolefki » (rouges et blancs), son équipe, l’OM et Porto partent sur la même ligne pour la seconde place qualificative du groupe C, Manchester City étant favori.

Le club de Pep Guardiola reçoit lui le FC Porto de Sergio Conceiçao dans l’autre match de la poule, après avoir échoué lors de l’édition précédente contre Lyon, en quarts de finale (3-1). Trois entraîneurs portugais défient « un entraîneur de référence, Guardiola », relève « AVB »… mais ce sont pour l’heure les techniciens allemands qui font la loi en Europe : Jürgen Klopp avec Liverpool en 2019, Hansi Flick au Bayern en 2020. Ce dernier, qui a métamorphosé les Munichois jusqu’à les conduire au titre européen en août, espère repartir en conquête mercredi soir avec une entrée en lice très corsée contre l’Atlético Madrid de Diego Simeone.

La machine Bayern toujours irrésistible ?

A eux deux, le « Rekordmeister » et le club « colchonero » ont disputé six finales sur les onze dernières saisons.
Mais un gros doute plane sur leur confrontation : le test positif au coronavirus mardi soir de l’attaquant bavarois Serge Gnabry menaçait mercredi à la mi-journée la tenue du match. « Le match aura-t-il lieu ? », s’est demandé le diffuseur Sky, à l’unisson de médias allemands en attente des dernières informations de Munich.

Selon les règles en vigueur en Bavière, les « personnes contacts » sont censées respecter une quarantaine de 14 jours. Les autorités sanitaires ont enquêté mercredi matin au Bayern pour déterminer si d’autres joueurs ou membres du club pouvaient être considérés comme « personnes contact ». D’autres tests ont par ailleurs été diligentés mercredi matin pour tous les joueurs. Les résultats étaient attendus dans l’après-midi.

LQ/AFP

Les autres chocs prévus

Parmi les autres affiches programmées dans la soirée, il y a celles du difficile groupe B : le Real Madrid, bien décidé à effacer la très mauvaise impression laissée ce week-end par sa défaite surprise à domicile contre le promu Cadix (1-0), affronte le Shakhtar Donetsk, habitué des soirées européennes. Dans l’autre match de la poule, l’Inter Milan d’Antonio Conte reçoit le Borussia Mönchengladbach des Français Marcus Thuram, Alassane Pléa et Ramy Bensebaini. Toujours prestigieux, il y a aussi un Ajax Amsterdam-Liverpool, qui à quelques secondes près aurait pu être la finale 2019, sans un troisième but de Lucas Moura pour Tottenham à Amsterdam… A surveiller enfin les débuts du champion du Danemark, Midtjylland, contre un des héros de la saison dernière, l’Atalanta Bergame, éliminée dans les toutes dernières minutes en quarts de finale de la dernière édition par le PSG (2-1).