Accueil | Sport international | Roland-Garros : « Tout le monde a peur des tests »

Roland-Garros : « Tout le monde a peur des tests »


Le premier tour débute du fameux tournoi dimanche (Photo : AFP).

Tous les joueurs présents à Roland-Garros, dont le 1er tour débute dimanche, ont « peur des tests » de détection du Covid-19, a reconnu le Français Enzo Couacaud, mercredi lors des qualifications.

« C’est vrai que ça fait peur, on a l’impression d’être dépendants, de jouer à pile ou face », a déclaré le 194e mondial en rappelant l’exemple du Bosnien Damir Dzumhur, exclu des qualifications en raison du test positif subi par son entraîneur Petar Popovic. « Petar s’est fait tester ici positif et s’est fait tester négatif le lendemain chez lui », a rapporté le Français.

« J’ai l’impression que personne ne sait vraiment quelle est l’exactitude des tests et quelle est l’exactitude de la vérité des tests: on entend des faux positifs, des vrais positifs, des faux négatifs… J’ai même entendu des tests qui étaient un peu trop ‘limite’ pour être considérés négatifs donc il fallait les refaire… Qu’est ce que ça veut dire ? », s’est interrogé l’Aixois, 194e mondial, après son succès au 2e tour sur l’Argentin Juan Pablo Ficovich (6-3, 6-3).

Passant d’un pays à un autre depuis la reprise mi-août du circuit ATP, les joueurs ont découvert des protocoles et des législations variés pour lutter contre la pandémie, ce qui alimente leur confusion. « Je me suis fait tester dans un hôpital français où (le test PCR) était hyper profond dans les deux narines, j’ai vu aux Etats-Unis qu’on donnait la tige au joueur qui fait le bout du nez et qui rend (le coton-tige), dans certains endroits on ne fait qu’une narine, dans d’autres endroits on fait la salive, dans d’autres le sang… », raconte le joueur.

« Va savoir lequel est vrai, lequel n’est pas vrai, lequel est fiable … Donc quand tu arrives et qu’on te donne un nouveau test à chaque fois, tu te dis: ‘est-ce que c’est mon jour, est-ce que c’est mon tour? ‘C’est terrible, oui », a conclu Couacaud.

AFP