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Portugal : la ville de Cascais teste ses enseignants avant la rentrée


Depuis début septembre, le "Covid Bus" de couleur bleue s'arrête chaque jour devant une des écoles de la municipalité de Cascais pour proposer des tests sérologiques. (Photos : AFP)

Les enseignants d’un collège de Cascais se sont succédés lundi à bord d’un bus transformé en laboratoire de dépistage du nouveau coronavirus, qui sillonne les écoles de cette commune de la banlieue de Lisbonne avant la rentrée.

« Nous sommes tous beaucoup plus tranquilles car nous avons tous été testés », a témoigné à l’AFP Hélia Rodrigues, directrice du collège Matilde Rosa Araujo à Sao Domingos de Rana, qui compte quelque 800 élèves et une centaine de professeurs.

Depuis début septembre, le « Covid Bus » de couleur bleue s’arrête chaque jour devant une des écoles de la municipalité de Cascais pour proposer des tests sérologiques à leurs quelque 3 000 enseignants et autres salariés. L’initiative vise à « transmettre un sentiment de sécurité », a souligné l’adjoint au maire de Cascais en charge de l’enseignement, Frederico Almeida.

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Photo : AFP

Dès le mois de mai, cette municipalité avait fait le pari de tester gratuitement l’ensemble de ses 214 000 habitants en moins d’un an. Près de 1,3 million de jeunes Portugais doivent reprendre le chemin de l’école entre lundi et jeudi, six mois après leur fermeture pour cause de crise sanitaire. « Ce ne sera pas une année scolaire sans problème », mais « nous ne pouvons pas continuer à supporter le coût d’avoir les écoles fermées » a fait valoir le Premier ministre Antonio Costa, lors d’une visite dans un établissement de la région de Santarém (centre).

Le protocole sanitaire en vigueur dans les écoles portugaises prévoit notamment le port du masque pour tous les adultes et les élèves à partir du collège. Afin de freiner la hausse du nombre de nouveaux cas de contamination au coronavirus, qui risque de s’accélérer avec la rentrée scolaire, le gouvernement socialiste a décidé de durcir ses restrictions sanitaires à partir mardi.

Le nombre de personnes pouvant se réunir sera ainsi réduit de 20 à 10 dans l’ensemble du pays, comme c’est déjà le cas à Lisbonne et dans sa banlieue depuis fin juin.

AFP