Les play-offs du championnat de football américain pourraient se dérouler dans un bulle en janvier prochain, afin de mieux protéger les équipes face au coronavirus, a déclaré le vice-président de la NFL, Troy Vincent, mercredi lors d’une conférence électronique.
« Rien n’est écarté », a affirmé Vincent, ajoutant que la NFL préférait le terme d’«environnement sécurisé » plutôt que celui de « bulle », de la même manière que la NBA a, elle, adopté le concept de « campus » pour décrire le site de Disney World en Floride où ses équipes finissent la saison.
Le cadre de la Ligue a ajouté que cette idée avait été suggérée par l’entraîneur des New Orleans Saints, Sean Payton, lors d’une récente réunion, et que si décision dans ce sens il y avait, celle-ci devrait être préalablement approuvée par le syndicat des joueurs (NFLPA).
Pour l’heure, le déroulement de la saison régulière prévoit des matches dans les stades de chaque club, à compter de son coup d’envoi le 10 septembre avec l’affiche entre Kansas City, vainqueur du dernier Super Bowl, contre Houston. Chaque équipe doit disputer seize rencontres. Treize d’entre elles ont déjà annoncé qu’elles organiseraient leurs matches à domicile à huis clos. Six autres espèrent pour leur part accueillir un nombre limité de spectateurs, afin de respecter la distanciation sociale dans leur enceinte. Les 13 dernières ne se sont pas prononcées.
Un modèle déjà appliqué par la NBA
Le modèle de bulles mises en place par la NBA et la NHL (hockey à Toronto et Edmonton), ainsi que la MLS cet été (foot), ont pour l’heure fait leurs preuves, leur environnement étant parvenu, sous des protocoles de sécurité drastiques, à rester hermétique à la pandémie galopante aux États-Unis.
Le championnat de baseball, qui se déroule avec des séries de matches entre deux équipes chez les uns ou les autres, n’est en revanche pas épargné par des épidémies qui perturbent grandement son déroulement et son calendrier.
À ce titre, la NFL dit travailler sur la façon de gérer d’éventuels problèmes de classement si les équipes venaient à ne pas disputer le même nombre de matches en raison d’annulations. En termes de protocole de santé, des tests quotidiens continuent d’être effectués sur les joueurs et staffs des équipes, et ce, jusqu’au 5 septembre. L’instance n’a pas encore décidé si ce rythme de dépistage se poursuivrait au-delà.
LQ/AFP