L’hôtel Le Place d’Armes, un des quatre hôtels cinq étoiles du pays, accepte les bons de 50 euros distribués par le gouvernement pour soutenir le secteur hôtelier. De quoi se payer un rêve à moindre frais !
«Nous jouons le jeu et nous commençons à recevoir des clients qui utilisent ce bon», assure Hubert Bonnier, directeur général du Place d’Armes. Pour être dans le concret, une nuitée dans chambre classique de 25 m2, en septembre, est affiché à 257 euros. «Pour un couple qui utilise ses deux bons, donc 100 euros, la chambre revient à 157 euros, ce qui est un tarif plutôt avantageux pour un établissement cinq étoiles», souligne le directeur général de l’hôtel.
Effectivement, le tarif est très abordable car en moyenne une nuitée au Luxembourg dans des hôtels 3 et 4 étoiles est affichée autour de 141 euros selon nos estimations. Pour des hôtels 1 et 2 étoiles, la nuitée est en dessous de 100 euros.
Le Place d’Armes propose également sa «chambre Deluxe», de 32 m2 à 291 euros la nuitée pour les portefeuilles un peu mieux garnis mais toujours abordable en utilisant les bons de réduction du gouvernement mis en place par le ministre du tourisme, Lex Delles.
Et même « six étoiles » ?
Et pour aller au bout de l’expérience, l’hôtel propose une offre spéciale «6 étoiles» pour 500 euros pour deux. Au programme, une nuit dans une chambre double, un dîner quatre services dans le restaurant La Cristallerie avec 1 étoile Michelin, le petit déjeuner et accès au parking avec voiturier. Toujours avec les bons du gouvernement, l’offre semble encore une fois très correcte.
Toute la question est de savoir pourquoi venir passer une nuit dans un hôtel à proximité de son domicile? «Nous sommes dans un beau cadre en centre-ville, les locaux sont agréables dans des chambres de style et confortables. C’est l’occasion de se faire plaisir avec les bons, de s’offrir une belle chambre d’hôtel, on laisse les enfants à la baby-sitter, on se fait un beau restaurant. En toute simplicité, on se fait juste plaisir, ce qui n’est pas négligeable en cette période», assure Hubert Bonnier.
Jeremy Zabatta