Le gouvernement luxembourgeois a publié jeudi son bilan hebdomadaire relatif à l’évolution de la situation épidémique sur le sol grand-ducal. La tendance pour la semaine dernière était à la stabilité, mais les hommes ont été plus fortement touchés.
A noter, tout d’abord, que la méthodologie et le comptage pour le rapport journalier font l’objet de plusieurs changements, notamment :
– Le nombre de personnes testées chaque jour est remplacé par le nombre de tests PCR (tests virologiques par prélèvement nasal ou salivaire) « afin de refléter la prévalence du virus et l’intensité de dépistage actuelle ». Le nombre de tests PCR étant donc défini comme mètre-étalon, une personne peut donc être comptabilisée plusieurs fois depuis le début de la crise.
– Le nombre de personnes testées positives au Covid-19 conserve la même définition à la différence qu’une personne testée plusieurs fois dans le cadre d’un suivi infectieux n’est pas recomptée lors de chaque test positif, seul le premier test positif est comptabilisé, précise le gouvernement.
– L’«effet week-end» est lié à une activité de dépistage réduite, principalement le dimanche. Cela engendre un nombre moins élevé de tests traités les dimanches et communiqués les lundis et en conséquence, un nombre plus élevé de tests traités les lundis. Afin de lisser cet «effet week-end» et de mieux illustrer les tendances, une moyenne mobile sur sept jours est présentée dans le graphique général que l’on retrouve sur la base de données covid19.lu.
La semaine du 20 au 26 juillet, d’après la nouvelle méthodologie employée, 82 905 tests PCR ont été réalisés contre 95 427 la semaine précédente. Dans le détail, 15 151 tests ont été pratiqués sur ordonnance, 59 873 dans le cadre de la campagne de dépistage massif, 3 597 à l’aéroport et 4 284 dans le cadre du « contact tracing ».
Regain des cas chez les plus âgés
Au total, du 20 au 26 juillet, 695 personnes ont été testées positives (dont 582 résidents), soit dix de plus. Le taux de positivité sur les tests effectués était de 0,83%.
La moyenne d’âge des personnes diagnostiquées Covid-19 positif est de 35,2 ans et reste donc stable par rapport aux semaines précédentes. Mais le gouvernement constate que le nombre de cas tend toutefois à augmenter chez les personnes plus âgées. L’écart dans la proportion femmes/hommes se creuse davantage : 44,9%/55,1% contre 49,3%/50,7% précédemment.
Par ailleurs, au cours de la semaine passée, 3 521 cas contacts ont été identifiés et mis en quarantaine ou en isolement.
Le Sud reste tendu
Du côté des hospitalisations du 20 au 26 juillet, 33 nouvelles admissions en lien avec le virus ont été déclarées, ainsi que 31 sorties. Il a été recensé 51 hospitalisations en soins normaux (+12) et 4 en soins intensifs. La moyenne d’âge des personnes hospitalisées est de 56 ans; là aussi c’est plutôt stable. En outre, un nouveau décès lié au Covid-19 était à déplorer.
Enfin, en date du 26 juillet, le nombre d’infections actives s’élevait à 1 382 (1 065 auparavant) avec un taux de reproduction effectif (nombre de personnes qu’une personne atteinte contamine en moyenne) baissant de 1,27 à 1,01. Le canton d’Esch-sur-Alzette reste le principal foyer épidémique du pays.
LQ