Demain, il sera possible de sortir de chez soi pour grimper à l’arrière d’un véhicule sans chauffeur. Sans même faire quoi que ce soit, ce véhicule autonome prendra la route jusqu’à notre bureau ou le centre commercial de notre désir. Complètement synchronisé avec notre agenda numérique mais aussi l’ensemble des véhicules actifs sur le réseau, le voyage sera fluide et l’intelligence artificielle aura géré le flux routier pour éviter la création d’un bouchon. D’ailleurs, un débat s’ouvrira pour savoir s’il ne faut pas supprimer du dictionnaire ce genre de mot qui n’a plus aucune utilité. Voilà la promesse de la voiture autonome. Mais pour cela, la technologie 5G est nécessaire.
Évidemment, cette vision du futur est idyllique et ne se concrétisera sans doute jamais. Tout comme dans les années 1970, on imaginait qu’on conduirait des voitures volantes en 2020. La voiture volante existe pourtant bel et bien.
Les fantasmes autour des possibilités que peuvent offrir les nouvelles technologies sont sans limites, tout comme les peurs qui vont avec.
Si le ciel est la limite des possibles, nous sommes également les champions de la peur. À tort ou à raison, l’évolution technologique a depuis toujours engendré deux courants aussi forts l’un que l’autre. Le premier est celui des optimistes voyant dans cette évolution une révolution profonde de la société. Le deuxième est celui des pessimistes voyant dans l’évolution un danger.
Le problème, c’est que les exemples sont nombreux, du côté tant des optimistes que des pessimistes. Pêle-mêle, le nucléaire a ses bons côtés, mais aussi ses mauvais côtés, tout comme la recherche médicale ou encore les avancées en matière de télécommunication. Et malheureusement, il nous faut de nombreuses années pour savoir de quel côté penche la balance.
Petite certitude, l’évolution technologique, à elle seule, n’a jamais fait de mal à personne, contrairement à l’utilisateur.
Jeremy Zabatta