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Voyages hors UE : l’Union propose de retirer son feu vert à l’Algérie


Pour l'heure, 1 174 décès liés au coronavirus ont été recensés en Algérie.(Photo : AFP)

L’UE a proposé mercredi de réintroduire des restrictions aux voyages avec l’Algérie en raison d’une recrudescence des contaminations par le Covid-19 dans ce pays et la décision doit être entérinée jeudi par les États membres, a-t-on appris de sources diplomatiques.

L’actualisation de la liste créée mi-juin pour coordonner la réouverture des frontières extérieures de l’UE a été soumise à validation par procédure écrite mercredi après une réunion des ambassadeurs des 27 États membres. La consultation doit se terminer jeudi après-midi, a précisé une source européenne. La liste des pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager dans l’UE est établie en fonction notamment des critères épidémiologiques. L’enjeu est important en cette période de vacances estivales.

Le Maroc sous surveillance

Il a été proposé de retirer l’Algérie après une recrudescence des cas de contamination dans ce pays, ont expliqué plusieurs sources européennes. Depuis l’enregistrement du premier cas le 25 février, 1 174 décès ont été recensés en Algérie, selon les chiffres de mardi. Le 24 juillet, le pays a enregistré un record quotidien d’infection (675) sur son sol. Selon une source diplomatique, le Maroc a été maintenu dans la liste, mais le pays reste sous surveillance en cas d’aggravation de la situation sanitaire.

La liste de l’UE est actualisée tous les quinze jours. Elle compte douze pays : Australie, Canada, Géorgie, Japon, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Corée du sud, Thaïlande, Tunisie, Uruguay et Chine, avec une condition de réciprocité. Le retrait de l’Algérie suit ceux de la Serbie et du Monténégro. Les voyages « non essentiels » vers l’Europe ont été interdits depuis le 17 mars, afin de lutter contre la propagation de la pandémie. La recommandation adoptée n’est toutefois pas contraignante : chaque État membre reste responsable des voyageurs qu’il laisse entrer sur son territoire. L’UE tente toutefois de se coordonner pour maintenir la liberté de circulation au sein de l’espace Schengen. Bien qu’ayant quitté l’UE, le Royaume-Uni est considéré comme un pays membre jusqu’à la fin de la période de transition le 31 décembre.

LQ/AFP