La première partie de la réunion informelle des ministres de l’emploi, des Affaires sociales et de l’Égalité des chances s’est tenue ce matin.
Lors d’un point presse, Marianne Thyssen, commissaire européenne en charge, entre autres de l’emploi, des affaires sociales, Nicolas Schmit, ministre du Travail et Romain Schneider, le ministre de la Coopération ont abordé la question de la dimension sociale de l’Union européenne.
Renforcer la dimension sociale dans le cadre la gouvernance communautaire. Et plus précisément de l’Union économique et monétaire. Voilà en substance le message que Nicolas Schmit, ministre du Travail luxembourgeois, Marianne Thyssen, commissaire européenne en charge de l’emploi, des affaires sociales et Romain Schneider, le ministre de la Coopération ont voulu faire passer.
Lors de son intervention, Nicolas Schmit a indiqué qu’il fallait «donner une plus grande visibilité sociale» à l’Union européenne. Ce renforcement de la dimension sociale est selon les ministres «un élément clé du processus d’intégration et un pilier fondamental du consensus démocratique». L’emploi avait une place de choix lors de la conférence de presse. «23 millions d’Européens n’ont pas d’emploi», a assuré Marianne Thyssen. La commissaire a ensuite affirmé qu’il fallait créer «plus d’emplois et de meilleure qualité. C’est ce dont nous avons besoin dans l’Union européenne».
Elle a également abordé la question de l’égalité, «un sujet important que nous avons abordé ce matin tout comme la mobilité», a-t-elle dit. Selon elle, «le Benchmark peut soutenir l’emploi et les partenaires sociaux joueront un rôle important».
En sa qualité de ministre de la Coopération du Luxembourg, Romain Schneider a rappelé que la pauvreté était une menace «pour la paix et le développement économique» de l’Union.
Aude Forestier