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[Critique ciné] Black micmac


Un acteur raté décide, «en colère», d'organiser la première grosse marche de contestation noire à Paris parce que le «Y'a bon Banania, c'est terminé !» (Photo : DR)

Face à la caméra, il clame, le plus sérieusement du monde : «Aux États-Unis, il y a eu Martin Luther King; en Afrique du Sud, il y a eu Nelson Mandela; en France, il y aura Jean-Pascal Zadi !». L'appel se veut solennel, alors que derrière lui, sa femme, blanche, indifférente au discours, s'agite en cuisine et le coupe régulièrement pour qu'il aille chercher leur fils à l'école…

Dès les premières images, Tout simplement noir ne masque pas ses intentions et le procédé pour y parvenir : parler de la cause noire en France où, par écho, le mouvement Black Lives Matter s'est immiscé, pour mieux se moquer des clichés communautaires, du racisme ordinaire et du militantisme de façade, le tout à travers un ...

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