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SES annonce la suppression potentielle de 330 emplois


SES compte fermer plusieurs de ses bureaux à travers le monde. Le siège à Betzdorf va aussi être concerné par la restructuration (Photo : archives lq/hervé montaigu)

C’est un coup de tonnerre. Vendredi, l’opérateur européen de satellites (SES), basé à Betzdorf, a annoncé par voie de communiqué un plan de restructuration qui va toucher entre 10 et 15% de son effectif.

Selon les derniers chiffres disponibles, SES compte près de 2 200 salariés. La coupe annoncée pourrait donc concerner entre 220 et 330 emplois.

Le siège grand-ducal de la société est également concerné par ce plan de restructuration baptisé «Simplify and Amplify». La direction annonce avoir déjà pris contact avec les syndicats pour négocier un plan social. Le nombre de salariés qui seront touchés à Betzdorf n’est pas précisé dans le communiqué.

Des transferts à l’international

SES prévoit de fermer ses bureaux situés à Bruxelles, Londres (Central), Varsovie, Zurich et l’Île de Man. Une frange des salariés actuellement occupés sur ces quatre sites vont se voir proposer un transfert au siège de Betzdorf ainsi que dans les bureaux de Londres (Stockley Park), Kiev, Stockholm et La Haye.

«Dans un marché caractérisé par une évolution rapide, il est important que SES reste un partenaire commercial véloce pour nos clients», se justifie le directeur général Steve Collar, cité dans le communiqué.

SES a réalisé en 2019 un bénéfice net en hausse de 1,3 % à 296,2 millions d’euros et un chiffre d’affaires en baisse de 1,3% à 1,98 milliard d’euros. Début mars, SES s’était montré prudent, prévoyant un chiffre d’affaires compris dans une fourchette de 1,92 à 2 milliards d’euros et un excédent brut d’exploitation stable ou en légère baisse (entre 1,15 et 1,21 milliard d’euros, contre 1,21 milliard d’euros en 2019).

LQ