Le Centre Pompidou-Metz a fêté mardi ses 10 ans d’ouverture au public, un anniversaire un peu triste toutefois pour le musée lorrain, fermé en raison de la crise du coronavirus et qui ne rouvrira, au mieux, qu’au mois de juin.
Le musée avait été inauguré le 11 mai 2010 par Nicolas Sarkozy, avant d’ouvrir ses portes au public le lendemain. Après avoir accueilli plus de 300 000 visiteurs en 2019, l’institution est actuellement fermée en raison de la crise du coronavirus. Quelques-uns des 75 employés reviennent peu à peu dans le bâtiment à l’architecture spectaculaire pour préparer le musée à sa réouverture au public, qui pourrait intervenir à la mi-juin.
« Initialement un week-end festif devait être organisé du 15 au 17 mai, on espère pouvoir l’organiser plus tard dans le courant de l’année », indique-t-on au sein du musée. La programmation de cette année 2020 était « l’occasion de revenir sur cette première décennie de partage avec le public et d’ouverture à la création sous toutes ses formes, mais aussi de bâtir et préfigurer notre vision pour le futur ».
L’exposition « Folklore » et l’installation « Frémissements », de l’artiste autrichienne Susanna Fritscher, qui devaient être inaugurées le 21 mars, seront visibles dès la réouverture du Centre Pompidou-Metz. Celle sur le peintre Yves Klein et ses contemporains, initialement prévue à partir du 2 mai, est en revanche décalée, probablement à la mi-juillet. Elle sera suivie par celle dédiée au peintre « Marc Chagall, passeur de lumière », programmée en octobre.
Depuis son ouverture en mai 2010, le Centre Pompidou-Metz, première expérience de décentralisation d’un établissement culturel public national, a accueilli près de 4 millions de visiteurs. Également installé à Malaga (Espagne) et Bruxelles, le Centre Pompidou a ouvert en novembre dernier sa première implantation hors d’Europe, à Shanghai.
LQ/AFP