Ces dernières années, l’hôpital d’Hayange a plus fait parler de lui pour ses fermetures que pour ses ouvertures de nouveaux services. Dire que l’établissement a trinqué est un euphémisme : après la fermeture de la chirurgie et du laboratoire en 2012, les Urgences ont suivi en 2013, puis la pneumologie en 2016 , transférée à Bel-Air.
En 2018, les 22 lits du service de soins de suite et de réadaptation polyvalent (SSR) et 8 lits de médecine polyvalente ont grossi cette liste, officiellement par manque de médecins.
Au rayon des ouvertures, des consultations de médecine générale ont été mises en place en juillet 2019 et une maison d’accueil spécialisée (MAS) de dix lits a ouvert en décembre.
Un constat que dénonce le Parti ouvrier indépendant démocrate (POID) d’Hayange. Dans un communiqué, il rappelle les propos de la directrice du CHR Metz-Thionville, Marie-Odile Saillard qui, en 2018, affirmait : «Nous rouvrirons à Hayange. Il faut dépasser l’émotion et préparer l’avenir.»
«Redonner aux hôpitaux les moyens nécessaires»
Face au contexte sanitaire, le POID souhaite la réouverture massive de lits dans les hôpitaux : «Le moment est venu de s’unir sur des bases claires pour exiger du gouvernement qu’il retire tous ses plans de destruction du système social et redonne à tous les hôpitaux les moyens nécessaires pour revenir à une pleine activité au service de la population.»
Le parti exige ainsi l’ouverture d’un service réanimation à l’hôpital d’Hayange : «Le POID revendique la réouverture d’un service de réanimation à l’hôpital d’Hayange et l’embauche du personnel nécessaire. Réquisition des milliards de profits faits par les multinationales et les banques ! Réquisitions des usines pour produire les matériels nécessaires !»
Une pétition a été lancée, remplie à ce jour «par un nombre important» de signataires.
(Le Républicain lorrain)
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