Malgré les efforts des enseignants, il n’a pas été possible de contacter tous les élèves pour suivre l’apprentissage à domicile.
«Cela me préoccupe fortement», admet Claude Meisch. «Même si les écoles sont fermées, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas école. On peut comprendre qu’il existe des problèmes en termes de langues, de connexion ou de cadre adéquat pour assurer un apprentissage à distance, mais le refus d’entrer en contact avec les enseignants n’est pas tolérable», enchaîne le ministre.
Il a ainsi été décidé de mobiliser des équipes spéciales qui vont tenter après les vacances de Pâques de renouer le contact avec les élèves du fondamental et du secondaire ayant disparu des radars après la fermeture des écoles en date du 16 mars. Le ministère prévoit même la possibilité d’ouvrir certains établissements pour accueillir et encadrer des élèves ne disposant pas du cadre adapté pour recevoir un enseignement à domicile. Si le silence radio persiste, des sanctions ne sont pas à exclure.
David Marques
«Faites confiance aux enseignants»
Dans un communiqué commun, les syndicats d’enseignants SEW/OGBL et SNE/CGFP affirment que ce «n’est qu’ensemble et en étroite coopération entre toutes les parties concernées» que le défi de l’enseignement à distance pourra être relevé. «Le cumul entre travail/télétravail, garde des enfants – ET scolarisation de ces derniers – entraîne une charge supplémentaire pour de nombreuses familles», constatent aussi les syndicats. Les deux syndicats lancent un appel aux parents et aux politiciens : «Faites confiance aux enseignants qui, au lendemain de cette crise, seront maîtres de la situation et répondront au mieux aux besoins de chaque élève.»
Bonsoir, concernant les élèves disparus du radar… ne sont-ils pas partis avec leurs parents dans leur pays d’origine??
Il y a un paquet de gens qui ont fait leurs bagages et sont retournés au pays. Sans se soucier des conséquences que cela pourrait engendrer!!