L’attaquant dudelangeois nous avait confirmé que les pourparlers étaient en bonne voie, le 25 février dernier. Six semaines plus tard, c’est bon.
« Je peux vous confirmer que Norwich est vraiment intéressé par mes services », nous avait indiqué l’international, à la reprise, confirmant une information des médias britanniques et malgré les doutes émis par Flavio Becca. « Après, je n’ai pas signé. Mais on va dire qu’on est en bonne voie dans les discussions ». Depuis cette semaine, c’est fait, Sinani s’engageant pour trois saisons avec le club, situé à l’Est de l’Angleterre.
Norwich est toujours lanterne rouge de Premier League avec six points de retard sur le premier non-relégable, Watford, dans un championnat dont on ne sait pas encore s’il ira à son terme. Le cadet de la fratrie Sinani, âgé de 22 ans et qui pèse déjà 111 matches de DN (39 buts), 29 rencontres européennes (13 buts) et 21 sélections (3 buts), a donc plus de chances de rejoindre la deuxième division du championnat le plus puissant (financièrement) du monde que d’affronter le Manchester City de Pep Guardiola, le Tottenham de José Mourinho ou le Liverpool de Jürgen Klopp.
Direction la Championship?
Mais peu lui importe : « Cela reste forcément un très bon niveau. C’est tout simplement le meilleur championnat du monde. Je n’ai pas peur de cette deuxième division. Vous avez vu les matches qu’on y joue? Cela reste du très costaud. C’est une compétition meilleure que certaines D1 ailleurs en Europe ». « Si je veux progresser, c’est là-bas que ça se passe», nous a-t-il annoncé, hier. «D’autant qu’ils vont tout mettre en place pour remonter immédiatement, la saison prochaine», assure-t-il, enthousiasmé par la tournure des événements.
En Championship, il pourrait croiser la route de Stoke City, Wigan, Blackburn, Nottingham Forrest… La Division nationale reverra-t-elle l’un de ses petits prodiges avant qu’il ne franchisse la Manche ? Lui qui avait refusé de partir à Virton l’été dernier et veut encore «remporter la Coupe avant de partir» a en tout cas été récompensé de son audace grâce à une nouvelle campagne européenne exceptionnelle.
Julien Mollereau