[BGL Ligue] LFL : un référendum pour savoir si les clubs de DN veulent reprendre la saison

Alors que la FLF fera tout ce qui est en son possible pour finir la saison, la Ligue lance un référendum dès ce lundi pour savoir si les clubs de BGL Ligue ont vraiment envie de rejouer au foot d’ici à l’été.

Le coronavirus fait des ravages à l’échelle du football luxembourgeois. Sponsors qui se font la malle, joueurs « pros » mis au chômage partiel, joueurs « pros » et amateurs qui avaient déjà calé leurs vacances pour le mois de juin, infrastructures toujours bouclées pour un bout de temps… les signes contraires s’accumulent autour de la Division nationale.

La fédération, qui a tout annulé jusqu’au 27 avril inclus en attendant d’en savoir plus sur les évolutions de la pandémie et sur ce que le ministère de la santé préconise, veut se laisser le plus possible de marge de manœuvre et envisage désormais ouvertement de pouvoir finir ses championnats fin juin puisque l’UEFA lui en laisse les coudées franches.

Un référendum envoyé aujourd’hui

Mais alors que tout est complètement à l’arrêt à l’heure actuelle, que les clubs ne parviennent plus que difficilement à synchroniser leurs efforts pour réfléchir à la suite, la Ligue de football luxembourgeois regroupant tous les clubs de l’élite plus quatre ex-pensionnaires aujourd’hui en PH, va lancer en ce début de semaine un référendum avec une question simple : faut-il reprendre la compétition ou tout arrêter ? Sans préjuger de ce qu’il conviendrait de faire si la réponse était « tout arrêter », sans dire s’il faut annuler purement et simplement cet exercice 2019-2020 ou geler les positions et désigner les européens et descendants sur la base du classement actuel.

Pascal Wagner, son président, espère avoir récolté l’intégralité des réponses d’ici à la fin de semaine. Elle n’aura aucun pouvoir contraignant sur la FLF, bien évidemment, qui décidera elle-même de la façon dont elle veut mener (ou pas) ses compétitions à leur terme. Mais elle donnera le pouls du foot national en ces temps troublés et donc une idée précise du climat dans lequel il faudra envisager une reprise d’ici quelques (longues) semaines. Avec le risque qu’une majorité ne souhaite pas reprendre avant début août.

Julien Mollereau