À partir de vendredi, les installations des sites d’ArcelorMittal à Belval, Differdange et Rodange fermeront progressivement jusqu’à la suspension complète de l’activité de production, et ce, pour une durée de 7 jours.
Dans la soirée de jeudi, ArcelorMittal a annoncé la fermeture progressive de ses sites de production afin de “répondre à l’épidémie de coronavirus au Luxembourg”. Si le géant de l’acier a mis en place sur ses sites industriels et administratifs “toutes les mesures de précaution suggérées par l’OMS et le gouvernement du Luxembourg”, l’un des plus grands employeurs du pays va mettre sous cloche ses outils de production, faute de main-d’oeuvre.
Dans un communiqué, ArcelorMittal précise que “le nombre de demandes d’auto-isolement par nos sous-traitants et notre personnel industriel clé a réduit la main-d’œuvre disponible en dessous du minimum critique pour poursuivre les activités de production en toute sécurité. En conséquence, ArcelorMittal Luxembourg a décidé de réduire progressivement les activités industrielles de ses sites luxembourgeois jusqu’à une suspension totale, dans le respect des procédures garantissant la sécurité des personnes et des équipements”.
Concrètement, ArcelorMittal Luxembourg va mettre ses effectifs au chômage partiel pendant “la période de suspensions d’activité” et invite donc les salariés à respecter “scrupuleusement les consignes de confinement émises par les pouvoirs publics”.
“Dans cette situation difficile et extraordinaire, ArcelorMittal au Luxembourg reste vigilant sur l’évolution de la situation pour permettre une reprise rapide de la production et servir les intérêts de toutes nos parties prenantes, y compris notre personnel, nos clients et les communautés auprès desquels nous opérons”, termine le géant sidérurgique.
Jeremy Zabatta
arcelormittal bissen ausi
Je confirme , je travaille sur un site Mittal, et aucune précaution. Nous devons nous débrouiller….
Mittal n’a surtout mis encun dispositif en place sur sites . Laissant c’est ouvrier mettre d ‘eux même .
Ils ferment car ces ouvriers sont malades sinon par profit les sites lamineraient encore !!
Nous ne sommes que des numéros hélas .