«Dans ce dossier, il y a un doute quant à l’existence et l’intention sexuelle du geste. Sans intention, pas de viol ou d’attentat à la pudeur», avait estimé le parquetier, au bout de trois heures de débats. Pour cause de doutes, il avait requis l’acquittement du trentenaire poursuivi pour abus sur sa belle-fille de 4 ans à l’été 2013.
L’enfant se trouvait chez son papa dans le cadre de son droit de visite depuis le début de la semaine. Au moment de prendre sa douche, elle s’était plainte d’avoir mal à ses parties intimes. Le nom que la petite associait à ses douleurs était celui du nouvel homme dans la vie de sa maman. Lors d’un examen gynécologique, aucune lésion n’avait pu être décelée.
Le tribunal avait tenté d’en savoir plus sur la relation qu’entretenaient les parents séparés à l’époque. Prises de bec? Bagarres? Problèmes sur l’exercice du droit de visite? La mère, qui a entretemps divorcé du trentenaire, n’avait pas d’explications non plus. La 12e chambre correctionnelle a suivi les réquisitions du paquet et acquitté le prévenu de 32 ans, jeudi matin. Vu l’acquittement prononcé, elle s’est déclarée incompétente pour reconnaître la demande de la partie civile.
F. A.