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Coronavirus : quatre Français à bord du paquebot en quarantaine au Japon


Quelque 3 600 personnes, passagers et membres d'équipage, de dizaines de nationalités différentes, sont confinées à bord pour au moins quatorze jours, le temps d'incubation de la maladie. (Photo AFP)

Quatre Français figurent parmi les passagers et membres d’équipage du paquebot Diamond Princess, en quarantaine au large de Yokohama près de Tokyo, à bord duquel environ 135 personnes ont été testées positives au nouveau coronavirus d’origine chinoise, a annoncé lundi le Quai d’Orsay.

« D’après les informations dont nous disposons à ce stade, trois Français se trouvent à bord parmi les passagers, un quatrième Français est présent parmi les membres d’équipage », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères lors d’un point de presse électronique. Le ministère suit la situation avec « la plus grande attention », en lien avec le consulat de France à Tokyo qui a « pris contact » avec les quatre ressortissants et est « en relation avec les autorités japonaises ainsi qu’avec la compagnie de croisières ».

Après quatorze jours de croisière, le cauchemar du Diamond Princess a commencé le 3 février lorsqu’un passager de 80 ans, débarqué du navire à Hong Kong quelques jours plus tôt, a été détecté positif. Depuis, quelque 3 600 personnes, passagers et membres d’équipage, de dizaines de nationalités différentes, sont confinées à bord pour au moins quatorze jours, le temps d’incubation de la maladie. Les passagers consignés à bord ont reçu pour instruction de rester le plus possible dans leurs cabines, de porter des masques de protection quand ils en sortent et se sont vu délivrer des thermomètres pour surveiller leur température.

Le ministère de la Santé japonais a annoncé 65 nouveaux de contamination lundi. Avant que ne soient connus ces nouveaux cas, une centaine des passagers et membres d’équipage – ils étaient 3 700 au départ – avaient déjà été hospitalisés. Les tests avaient été initialement limités aux personnes présentant des symptômes ou étant entrées en contact avec le passager débarqué à Hong Kong. Ils ont par la suite été étendus aux sujets vulnérables à bord, notamment les personnes ayant été en contact avec les nouveaux cas de contamination.

AFP