Christian Kmiotek, président des verts luxembourgeois, a annoncé jeudi son intention de céder son fauteuil après plus d’une décennie de mandat.
«Lundi passé, j’ai fêté mon 60e anniversaire. Une telle date est propice aux réflexions portant sur le passé et le futur, au niveau professionnel et privé», a indiqué Christian Kmiotek lors d’une conférence de presse. C’est lors du congrès du parti le 14 mars prochain qu’il en quittera la présidence.
«Cela fait six mois que je soupèse cette décision qui n’est pas simple pour moi sur le plan émotionnel et qui a été coordonnée avec ma coprésidente (Djuna Bernard, NDLR), la présidente de notre fraction parlementaire et nos membres au gouvernement», a-t-il poursuivi.
Djuna Bernard adoubée
«Je cède ma place afin de pousser plus loin encore le renouveau déjà bien réel au sein de notre parti, également à la tête du parti. Motiver, soutenir, former de nouveaux talents et les faire accéder aux responsabilités, c’est ce que nous mettons en œuvre à tous les niveaux du parti», a encore souligné Christian Kmiotek qui a salué l’engagement de «[s]a jeune collègue Djuna Bernard» qui a «bien pris ses marques» dans sa fonction de vice-présidente des verts.
Le futur ex-chef de déi gréng n’a pas manqué d’évoquer les tempêtes qui ont secoué le parti ces dernières années, en particulier le décès de Camille Gira ou plus récemment l’affaire Traversini. «J’étais également présent lorsque la machine ne tournait pas rond, lors des moments politiquement difficiles et lors des moments de deuil et de crise», a rappelé Christian Kmiotek.
LQ