Gilles Muller (n°44) va trouver à qui parler aujourd’hui face au n°1 français, Jo-Wilfried Tsonga (n°12), lors du premier tour de Wimbledon. Celui-ci a beau n’avoir disputé pas le moindre match sur gazon cette saison, il se sent bien.
Il est néanmoins permis de douter un peu pour lui, alors qu’il affronte aujourd’hui le n°1 luxembourgeois. Le Français se méfie de Gilles Muller, qu’il n’a affronté qu’une fois sur le circuit World Tour, à Metz, l’an passé, 6-7 (7), 4-6. «Je ne l’ai jamais rencontré sur gazon (Gilles Muller), mais c’est un super joueur sur dur (…) un gros serveur, très compliqué à breaker», a confié Tsonga au quotidien sportif français L’Équipe.
Mais outre le fait qu’il n’ait aucun repère sur gazon, ce sont ses difficultés à enchaîner les tournois qui intriguent un peu. Tsonga est à l’arrêt depuis sa demi-finale à Roland-Garros en raison de douleurs au pectiné (muscle de la cuisse), il a donc dû annuler ses participations aux tournois de ‘s-Hertogenbosch, Halle et Nottingham.
«Je ne suis pas fait pour enchaîner les tournois. Je n’ai jamais su le faire, ça n’a jamais marché, a-t-il expliqué. Aujourd’hui, si je joue bien une ou deux semaines d’affilée, je dois faire attention et laisser reposer mon corps. Quand je joue bien, ça me fait mal. On est tous de constitution différente mais moi, avec mon tennis, quand je me livre à fond, mon corps souffre. Je sais qu’au bout de deux semaines, ça commence à tirer.»
Sur le plan physique, au moins, ça semble aller mieux pour le Français. Et puis «à Toronto, l’été dernier, j’ai gagné alors que je n’avais quasiment pas joué avant», a précisé Tsonga. À voir…
Raphaël Ferber