A seulement 18 ans, Billie Eilish, avec sa pop iconoclaste et son univers sombre, a réalisé le grand chelem dimanche aux Grammy Awards en raflant le prix de l’enregistrement de l’année pour « Bad Guy » et celui de l' »album de l’année ».
Déjà sacrée peu avant « révélation de l’année » et « chanson de l’année », l’adolescente a ainsi raflé la mise dans les quatre catégories majeures des Grammy Awards, la plus jeune à avoir réussi un tel exploit depuis le début de la compétition. Elle a aussi remporté le Grammy du meilleur album vocal pop, s’inclinant seulement face à l’exubérante rappeuse Lizzo dans la catégorie de la « meilleure performance pop solo ».
La jeune femme aux cheveux partiellement teints en vert a balayé des stars aguerries comme Ariana Grande, Taylor Swift, Lana Del Rey ou Lady Gaga, et des pointures du moment comme Lizzo, Lil Nas X ou Post Malone. L’artiste californienne figurait parmi les artistes comptant le plus grand nombre de nominations aux Grammy Awards cette année, six au total.
Avant la sortie de son album au printemps dernier, Billie Eilish avait déjà remporté un vif succès sur internet pour sa pop audacieuse, marquée par des basses lourdes et mâtinée de « trap » et d’électro. En août, Billie Eilish est devenue la première musicienne née dans les années 2000 à se hisser au sommet du top 100 américain, détrônant Lil Nas X et son record de 19 semaines avec son succès planétaire « Old Town Road ». L’artiste consacrée « femme de l’année 2019 » par le magazine spécialisé Billboard a aussi écrit avec son frère le thème officiel du prochain volet des aventures de James Bond, « Mourir peut attendre ».
AFP