Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le meneur de jeu négocie âprement pour pouvoir quitter Orléans d’ici au 31 janvier. Pas gagné.
Vincent Thill a joué une mi-temps, le week-end dernier, avec l’US Orléans, sous les ordres de Didier Ollé-Nicolle. C’était en amical, contre Bourges (N2), au sein d’un groupe très élargi. C’est ainsi que l’ailier droit des Roud Léiwen tue le temps pendant que ses représentants continuent de négocier afin de lui trouver un point de chute d’ici au 31 janvier à minuit.
Le souci, c’est que désormais, les solutions commencent à manquer. Pau est (était?) intéressé par un retour du meilleur espoir de National la saison passée, mais pas sûr que repasser par le troisième échelon hexagonal tente le garçon. Ce genre de réticence serait d’ailleurs assez logique sportivement parlant. Un club néerlandais se serait également manifesté mais la question de la faisabilité d’une telle opération se pose.
Un nouveau prêt ? Une vente ? Tout est compliqué
Le FC Metz exclut en effet un retour du milieu de terrain offensif en Lorraine. De nouvelles discussions sont annoncées en cette fin de semaine pour faire évoluer le dossier mais la plupart des intervenants sont assez sceptiques sur les chances de réussite de l’entreprise. Jusqu’alors, Orléans s’était engagé à prendre en charge le salaire du joueur dans le cadre de son prêt d’une saison, une réelle anomalie dans le milieu. C’est là l’espoir : le club de Ligue 2 n’a pas intérêt à ce que Vincent Thill reste pour moisir six mois dans son équipe réserve. Il sera donc de bonne composition. Mais qui voudra s’acquitter de ses quelque 10 000 euros mensuels? On imagine difficilement Metz le faire en le reprêtant ailleurs. Et puisque le club grenat dit ne pas avoir de place dans son effectif actuel pour lui…
D’ailleurs, un nouveau prêt ? Peut-être, mais à quelles conditions ? Et Metz n’est-il pas en train d’essayer de revendre la dernière année de contrat de celui qui fut jadis la pépite n°1 de son centre de formation, histoire d’amortir le coup mais compliquant d’autant plus les négociations ?
Il reste moins d’une semaine désormais pour dessiner les contours d’un accord, à supposer que le ou les clubs sur le coup se montrent suffisamment intéressés pour consentir à un petit effort. À Orléans aussi, on se montre sceptique. Le cadet des frères Thill ne sera pas pour autant dans le groupe qui affrontera Guingamp, ce vendredi soir en L2. Il patiente.
Julien Mollereau
