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Tatouage et piercing : la transparence sur les prix très contrôlée


Outre l'aspect sanitaire, la politique tarifaire des tatoueurs est rigoureusement scrutée par les autorités. (illustration Alain Rischard)

Le ministère de la Protection des consommateurs réalise tous les ans des enquêtes pour les divers secteurs d’activités présents au Grand-Duché. Entre juillet et septembre, ce sont 34 studios de tatouage et de piercing qui ont été contrôlés.

Plus spécifiquement, le ministère s’est intéressé à l’information tarifaire fournie aux clients. Si « la majeure partie des établissements contrôlés indiquent les prix de façon incomplète », ces derniers « proposent un devis à signer par le client avant de commencer la prestation », soulignent les autorités. A  noter que les studios listés avaient été informés au préalable de la tenue de cette enquête.

Il s’agit également de vérifier le respect des dispositions du Code de la consommation en matière d’affichage, qui prévoit que le prix des produits et les services offerts par un professionnel doivent être indiqués sans ambiguïté et de manière facilement identifiable.

Il a été recensé 44 établissements à visiter, « dont 10 n’étaient pas concernés par l’enquête », précise le ministère.

Un service spécifique

Sur les 34 retenus, « 5 informent leurs clients correctement des prix de vente de leurs accessoires et des tarifs de leurs prestations, 15 affichent les prix de manière incomplète, 15 n’indiquent ni le prix des produits de vente, ni affichent les tarifs de leurs prestations les plus courantes », pointe le résultat de l’enquête. Une mise en conformité leur a donc été demandée.

Les professionnels expliquent ces manquements par le fait que « les tatouages constituent des œuvres individuelles dont le prix varie en fonction de la taille, du motif, des coloris… » D’où la réalisation d’un devis « chez la quasi-totalité des tatoueurs » assurant ainsi la transparence sur ce qu’il en coûtera aux clients.

« Cette façon de procéder est jugée acceptable, compte tenu de la spécificité du service personnalisé », admet le ministère de la Protection des consommateurs. Tous les établissements ont dès lors été appelés à généraliser cette pratique.

De nouveaux contrôles seront effectués « dans les mois à venir » pour s’assurer de la bonne application des dispositions en vigueur, fait encore savoir le ministère.

LQ