Ce qui vous attend pour 2020

Il s’agit d’un des traditionnels exercices de style à l’aube d’une nouvelle année : quels sont les grands changements qui nous attendent? Seuls les douze mois à venir vont nous permettre d’y voir plus clair, mais il existe toutefois des dates et repères qui peuvent servir de guide. Tout d’abord au Luxembourg, la nouvelle année ira de pair avec gratuité des transports publics qui, selon le Statec, va représenter une économie de 390 euros par an pour un ménage qui se déplace exclusivement en bus, train et tram. Les ménages utilisant à la fois la voiture et les transports publics peuvent gagner jusqu’à 230 euros par an.
Gros bémol : seulement 7 % des ménages dépensent de l’argent pour les transports publics. Les bouchons aux heures de pointe resteront donc de fidèles accompagnateurs tout au long de l’année 2020. De plus, les accises sur le carburant vont continuer à augmenter. Le coût supplémentaire par ménage ne devrait cependant pas dépasser les 30 euros par an.
Faire le plein ne contribuera donc pas à sauver la planète, comme on peut le lire ici ou là sur les réseaux sociaux. Mais vu les chiffres bruts et les réactions souvent déplacées, le chemin pour faire de la décennie à venir celle de l’action pour le climat sera très long. À lui seul, le Grand-Duché devra économiser entre janvier et décembre un million de tonnes de CO2 pour atteindre les objectifs climatiques fixés pour 2020.
Oui, les quelque 610 000 habitants que compte le Luxembourg ne pèsent pas bien lourd lorsqu’il convient de freiner le réchauffement climatique. Ne pas agir n’est cependant pas une option. Mais il faudra bien que les plus grands émetteurs de CO2 montrent l’exemple. Dans cet ordre d’idées, le 3 novembre constituera une des dates clés de 2020. L’élection présidentielle aux États-Unis sera aussi un scrutin sur le climat. Le président sortant, Donald Trump, mène le camp des climatosceptiques. Le voir éjecté de la Maison-Blanche aurait un certain nombre d’effets positifs.
D’ici le 31 décembre 2020, de nombreux jalons devront encore être posés…

David Marques