Post : des millions de colis traités pendant les fêtes

En cette fin d’année, Post et son centre de tri de Bettembourg sont en période haute et doivent traiter des milliers de colis quotidiennement.

Période de fêtes de fin d’année oblige, le nombre de colis à traiter est en constante augmentation. «En 2018, nous avons traité un peu plus de 3,6 millions de colis et je pense que cette année, avec l’essor de l’e-commerce, nous devrions dépasser les 4 millions de colis, explique Michael Billert, responsable pour le tri et la distribution colis à Post Luxembourg. Avec nos équipes, nous traitons environ 150 000 colis par semaine et en période haute, qui va de novembre à mi-janvier, nous sommes à 30 000 colis par jour.»
Le centre de tri de Post à Bettembourg tourne en continu en semaine. Ses 20 000 mètres carrés sont en partie alimentés par une récente installation photovoltaïque sur le toit d’une puissance de 0,74 MWc. Celle-ci est en mesure de produire 674 880 kWh, soit la consommation de plus de 170 ménages. En déambulant dans le centre, on peut facilement y remarquer l’abondance de colis marqués d’un large sourire, symbole d’Amazon. «C’est un très grand acteur et un partenaire» souligne Michael Billert, qui n’entend pas faire de différence particulière entre les différents expéditeurs de colis et les clients de Post.
Pourtant, Amazon met à rude épreuve le service de tri des distributeurs de courrier et de colis comme Post depuis le lancement de son offre «Prime» en 2017, qui permet à un client de bénéficier d’une livraison gratuite en un jour ouvré.
Mais Michael Billert l’assure : «Ce n’est pas une contrainte, nous voyons cela comme l’opportunité de pouvoir nous adapter à la demande de nos clients et d’améliorer notre service.» Pour cela, Post Luxembourg a investi dans une ligne de traitement des colis avec deux «top scanners» pour augmenter les capacités de traitement des colis. «Aujourd’hui, le digital nous aide énormément, assure Michael Billert, comme lorsque les colis passent sur ce tapis roulant puis se font scanner pour pouvoir être triés et être rangés par zone de livraison. Les avantages sont nombreux : nous pouvons traiter plus de colis qu’auparavant, plus facilement et réduire aussi la difficulté du travail des équipes. Car trier autant de colis manuellement, à la fin de la journée, en accumulant le poids de chaque colis, cela fait une sacrée charge pour les bras.»

Un travail d’équipe

Mais la cinquantaine d’employés – 200 en comptant les chauffeurs – doit encore traiter des colis manuellement. «C’est surtout les très petits colis ou encore ceux qui arrivent sous la forme d’une sorte d’enveloppe. C’est souvent le cas de colis arrivant de Chine. Là, nous devons les traiter manuellement», souligne Michael Billert.
Si la grande majorité des colis ont aujourd’hui une taille relativement standard, il arrive également que Post doive gérer des tailles de colis qui sortent de l’ordinaire. «Dans ce cas, nous devons trouver des solutions, car il est évident qu’un facteur ne peut pas transporter avec lui dans sa tournée de grands colis comme un vélo. Mais nous avons plusieurs solutions», explique Michael Billert, qui met en avant le travail d’équipe au sein de Post : «Il arrive aussi que certaines adresses sont plus complexes que d’autres ou incomplètes. Au lieu de renvoyer le colis, nous nous appuyons sur le réseau Post afin de regarder si un collaborateur ou un facteur a déjà identifié le même problème.»19
Post fait donc tout pour réussir sa mission et Michael Billert l’affirme : «Le maître mot est la qualité du service.» Le responsable du centre de tri de Bettembourg en veut pour preuve «que la perte de colis est très rare : il doit y en avoir 20 par an». Sur les plus de quatre millions de colis traités par an, c’est effectivement négligeable.
Le traitement des colis ne s’arrête pas au centre de tri de Bettembourg. Encore faut-il les acheminer jusqu’à destination, qu’il s’agisse du domicile ou d’une des plus de 100 stations PackUp 24/24.

Jeremy Zabatta

Les lettres au père Noël

La traditionnelle lettre au père Noël ou à saint Nicolas ou même aux deux pour les plus chanceux est très prisée des enfants. Post fait donc l’intermédiaire en recueillant les lettres des enfants afin de les faire parvenir à bon port. «Cette année, nous avons eu un peu plus de 1 400 lettres que nous avons évidemment fait suivre, en plus d’envoyer un petit présent aux enfants», souligne Carmen Engels, en charge de la communication de Post Luxembourg.