La Chine ambitionne de vendre « environ 25% » de véhicules électriques ou hybrides en 2025, selon un projet de directive publié mardi par le ministère de l’Industrie, sachant que moins de 5% de son parc est équipé de ces nouvelles technologies.
Le géant asiatique, plus grand marché automobile mondial, cherche à réduire ses émissions polluantes et à réduire sa dépendance envers le pétrole étranger. Mais il a supprimé cette année des subventions à l’achat de véhicules propres, une décision qui s’est soldée par un repli de 34% sur un an des ventes de voitures électriques en septembre dernier, selon l’Association chinoise des fabricants d’automobiles (CAAM).
Le pays cherche cependant à accroître son parc de véhicules à énergies nouvelles, selon un projet de directive couvrant la période 2021-2035. Ce projet est ouvert aux commentaires publics jusqu’au 9 décembre. Un précédent objectif fixé en 2017 visait à parvenir à un ratio de 20% de véhicules à énergie propre en 2020. Le document du ministère de l’Industrie ne précise pas si le pays est ou non en passe d’atteindre cet objectif.
Mais, selon les chiffres de la CAAM, la proportion de véhicules électriques et hybrides représentait moins de 5% du marché total ces derniers mois. Selon le projet du ministère, Pékin prévoit de continuer à encourager le développement de la technologie des batteries ainsi que les infrastructures permettant d’utiliser des véhicules à hydrogène et autonomes. Alors que le pays est confronté à une guerre commerciale avec les États-Unis, les ventes automobiles – tous modèles confondus – sont en repli depuis 15 mois.
LQ / AFP