Ce vendredi matin, l’enseigne Fnac située au rez-de-chaussée du Royal Hamilius ouvre ses portes au public, devenant la première enseigne du projet phare du centre-ville.
À quelques semaines des fêtes de fin d’année, la Fnac ouvre au bon moment et concrétise un peu plus encore la livraison de ce temple de la consommation en centre-ville.
Déjà sur place jeudi, la direction de l’enseigne a présenté à la presse son nouvel écrin. «Nous aimons être en centre-ville et nous voulons profiter et contribuer au dynamisme du centre de Luxembourg», a assuré Charles-Henri de Maleissye, le directeur général de Fnac Vanden Borre Belgique et Luxembourg.
L’arrivée d’un magasin Fnac au Grand-Duché était dans les tuyaux depuis pas mal d’années mais, au début, le projet était de s’implanter à la frontière belgo-luxembourgeoise, à proximité d’Ikea. «Pour le coup, c’est moi qui ai dit non à ce projet. Les magasins Fnac se trouvent dans les centres-villes et si par la suite nous voyons qu’il y a une demande pour les agglomérations ou un peu plus loin, nous y réfléchirons. Mais pour le moment, nous sommes concentrés sur ce magasin», a assuré Charles-Henri de Maleissye.
Premier magasin Fnac du pays – même s’il existe un coin Fnac à l’aéroport exploité par le groupe Lagardère – s’étendant sur 1 800 m² pour 1 200 m² de surface de vente et employant 31 collaborateurs, l’enseigne propose au Royal Hamilius un nouveau concept.
Deux millions de références
«Nous avons mis l’accent sur l’espace. Un magasin Fnac est un lieu où le client aime se balader», a souligné le directeur général. Plus d’espace, un meilleur éclairage et des rayons plus bas pour mettre en valeur les produits, tel est le concept.
Comme dans ses autres magasins en Belgique (le groupe en compte 12), des artistes, tant locaux qu’internationaux, passerons pas le Royal Hamilius pour participer à des événements Fnac.
Si le livre représente toujours le cœur de métier de l’enseigne, celle-ci s’est diversifiée au fil des années et notamment avec le rachat de Darty. «Le petit électroménager fait partie de nos références et ici, au Luxembourg, on pourra trouver des produits qui ne sont pas encore sortis en Belgique ou en France», a précisé Charles-Henri de Maleissye.
Sans communiquer sur ses objectifs, l’enseigne s’est également clairement positionnée sur une offre digitale. S’il est possible de trouver son bonheur parmi les 30 000 références en livres – la Fnac assure qu’il y aura des livres en luxembourgeois – et autant en CD et autres produits, il sera également possible de trouver son bonheur sur son site internet qui recense plus de 2 millions de références. «Les clients auront l’embarras du choix. Ils peuvent venir en magasin mais également acheter un produit via notre site internet et le faire livrer soit en magasin soit à domicile ou l’inverse. Venir en magasin et passer commandes avec notre aide» a expliqué Richard Hoitinga, directeur du magasin Fnac Luxembourg.
À noter qu’au sein du groupe, le poids des ventes sur internet est de 20%.
Jeremy Zabatta