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[Football] Progrès : l’émergence de Yannick Bastos


Yannick Bastos a sorti sa plus belle performance de la saison, dimanche. (photo Gerry Schmit)

Cet été, l’effectif niederkornois a perdu près de 50 % de ses individualités dans le secteur défensif, entre les départs de Marvin Martins puis Tim Hall au Karpaty Lviv et la blessure au pied de Yann Matias.

Comme le secteur défensif du Progrès était privé de solutions  de rechange,  réduit à quatre joueurs (Laterza, Ferino, Skenderovic, Karayer) avec un Vogel susceptible de dépanner dans l’axe, il était presque inévitable de voir Roland Vrabec tenter des coups pour étoffer sa ligne arrière.

Le plus fumeux est sorti de son chapeau samedi soir. Yannick Bastos, qui a déjà dépanné côté droit, a été renvoyé sur la gauche, Karayer ayant été légèrement touché dans la semaine. «J’ai appris ça une heure avant le match. J’ai été très surpris», admet l’intéressé. Qui a pourtant sorti sa plus belle performance de la saison, associé à De Almeida dans un couple de petits gabarits ultrarapides. «Oui, on a pas mal combiné, juge De Almeida. Mais en même temps, c’est assez facile à faire avec un bon joueur de football.» Ces deux-là ont exténué Geoffrey Franzoni dans son couloir et ont même réussi à se retrouver plein axe pour inscrire le troisième but en début de deuxième période.

« On a une option supplémentaire »

Une complicité qui pourrait faire des nœuds au cerveau de Vrabec en vue du prochain match, quand bien même Karayer, titulaire du poste, devrait être en pleine possession de ses moyens? «Il a un bon feeling avec le poste, analyse le coach allemand. Il a une grande confiance en lui et ça se voit. On n’avait plus que quatre défenseurs, et voilà, on a une option supplémentaire.»

Une option encore plus offensive que ce Karayer qui aime se projeter, une option humble : «Je savais quoi faire en latéral droit, donc je l’ai juste appliqué à gauche. Mais comme ce n’est pas habituel pour moi, je me suis concentré sur le fait de faire des choses simples. Et les choses simples, en football, ce sont les plus compliquées… Maintenant, la suite, ce n’est plus mon problème. Je suis juste content si c’est un casse-tête pour le coach. Après, si Metin (Karayer) revient bien, je peux aussi repasser un cran plus haut…»

La meilleure défense de DN avec 9 buts encaissés seulement, s’est enrichie… d’un attaquant de premier plan…

Julien Mollereau