En visite de travail en Chine, le ministre de la Mobilité François Bausch a assuré la promotion du Grand-Duché en vue de la liaison de fret ferroviaire entre les deux pays. Une ligne qui, pour l’heure, n’est toujours pas opérationnelle.
Lors d’une cérémonie officielle, samedi, un premier train test est parti de Chengdu vers le terminal intermodal de Bettembourg-Dudelange. Ce train parcourra quelque 10 000 km en deux semaines, en passant par la Russie, le Belarus, la Pologne et l’Allemagne, avant d’arriver à Bettembourg.
Le ministère de la Mobilité rappelle que 6 300 trains ont circulé entre l’Europe et la Chine en 2018, contre 3 600 en 2017. Les prévisions tablent sur plus de 8 000 trains cette année, largement au-dessus de l’objectif initial de 2016 qui était de lancer 5 000 trains à horizon 2020.
La diversification des marchandises transportées autant que la nécessité de mieux couvrir le territoire européen « ouvrent de réelles opportunités pour positionner le terminal de Bettembourg-Dudelange comme un hub de distribution pour l’Europe de l’ouest et du sud », souligne les services de François Bausch.
Ce dernier n’a pas manqué de vanter les atouts du Luxembourg auprès des Chinois, dont une « plateforme logistique intégrée » et un « terminal intermodal performant ». Des arguments qui n’ont pas encore rencontré la pleine adhésion des autorités chinoises et ce, malgré un essai « concluant » effectué en avril dernier dans le sens Bettembourg-Chengdu.
François Bausch avait expliqué le blocage du dossier notamment par le fait « d’une concurrence directe avec les hubs logistiques allemands de Duisbourg et de Hambourg ».
LQ