Le jeune coureur luxembourgeois sera un élément important d’une ambitieuse équipe Groupama-FDJ
Kevin Geniets va clôturer dimanche une première saison convaincante dans son équipe Groupama-FDJ.
Êtes-vous prêt pour la dernière course de votre saison?
Kevin Geniets : Oui, parfaitement. Ce vendredi, on a effectué la reconnaissance de cette classique atypique avec ses chemins de graviers. Les côtes situées sur le final ne sont pas si longues. Il risque d’y avoir du vent et si des bordures se forment, ce pourrait être très dur. Lors de la reconnaissance, nous n’avons eu qu’une crevaison.
Quelle sera la stratégie de votre équipe?
Tout d’abord, j’ai ressenti que c’était une classique très importante pour notre équipe. Stefan Kung, Arnaud Démare et Marc Sarreau, tous trois en excellente forme, seront protégés.
Vos dernières sorties ont démontré que vous aviez gardé votre forme…
C’est vrai que mardi à Binche-Chimay-Binche (NDLR : il avait terminé 12e), les jambes étaient encore là). Depuis le Tour de Poitou-Charentes, ça marche bien pour moi. Les classiques canadiennes m’ont mis en bonne forme. Je l’ai à peu près gardée.
«J’aurai le temps de bien débrancher»
Vous aurez un rôle spécial?
Je pense que dans le final, je serai un peu protégé car je peux être utile, un peu comme je l’ai fait à Binche d’ailleurs. Tout dépendra sans doute de la façon que la course tourne.
La frustration du Mondial est-elle retombée?
C’est vrai que j’étais parti dans le Yorkshire avec l’idée de faire mieux qu’une 16e place dans le chrono et une 13e place dans la course en ligne. Dans le chrono, ce sont les conditions météorologiques qui n’ont pas été favorables. Pour la course en ligne, j’avais de très bonnes jambes, j’y allais avec beaucoup d’ambitions et au final, je me fais avoir dans un coup de bordure. C’était ma dernière année espoirs, c’est comme ça. Cela ne change rien pour moi, car je ne cherchais pas un contrat. Mais oui, j’étais frustré mais ça n’a pas duré plus qu’une journée.
Après Paris-Tours, ce sera le temps des vacances?
Pas tout de suite. Nous avons avec l’équipe deux jours de test à Besançon. Mais le prochain stage est programmé en décembre à Calpe. Cela est lointain et d’ici, j’aurai le temps de bien débrancher.
Denis Bastien