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François Hollande rêve de «revanche», selon Valérie Trierweiler


Dans un chapitre intitulé «Merci pour ces lendemains», Valérie Trierweiler revient sur ses relations avec l'ex-chef de l’État. (photo AFP)

François Hollande « veut prendre sa revanche sur Macron et sur son quinquennat impopulaire », affirme son ex-compagne Valérie Trierweiler dans un livre à paraître le 25 septembre.

Cinq ans après la sortie de son best-seller Merci pour ce moment (750 000 exemplaires tous formats confondus), la journaliste de Paris-Match publie On se donne des nouvelles (Les Arênes) qui rassemble quelques-uns de ses meilleurs reportages parus dans l’hebdomadaire mais aussi des souvenirs personnels.

Dans un chapitre intitulé « Merci pour ces lendemains », Valérie Trierweiler revient sur ses relations avec l’ex-chef de l’État. « Hollande. Je dis Hollande quand je parle de lui. Sans mépris ni déni », écrit-elle.

« Il veut de nouveau se placer dans la course à la présidentielle, c’est certain. C’est sa nature, son obsession, sa raison de vivre », estime la journaliste. « Il sème ses petits cailloux, en lance d’autres sur celui qui lui a succédé et qu’il honnit », poursuit-elle.

« Il veut prendre sa revanche sur Macron et sur son quinquennat impopulaire. Il n’aime pas être mal-aimé », insiste la chroniqueuse. « Il regrette de ne pas s’être présenté en 2017. Quand cessera-t-il de toujours tout regretter, les grandes comme les petites décisions? », s’interroge-t-elle.

De façon plus personnelle, la journaliste avoue avoir revu son ex-compagnon « à plusieurs reprises, discrètement et sans casque » après leur séparation. « Nous avions encore des choses à nous dire, des fils à démêler après la brutalité de mon départ », explique-t-elle.

Elle indique notamment que François Hollande lui a rendu visite à son domicile après la publication de son best-seller et lui a dit « comprendre l’écriture de ce livre ».

« Et puis le temps a fait son œuvre, le lien s’est distendu jusqu’à se briser irrémédiablement », dit-elle.

La journaliste se montre très sévère à l’égard de ses confrères Gérard Davet et Fabrice Lhomme (Un président ne devrait pas dire ça). « Lorsque nous vivions ensemble (avec François Hollande), j’avais assisté à un dîner organisé par ces deux journalistes. Je trouvais leur jeu grossier ». Elle dénonce le « double jeu » de ceux qui « ne rechignaient à aucune courbette ». « Après la publication de ce livre, Hollande, dans un accès de lucidité, a immédiatement compris qu’il ne s’en relèverait pas. Il était terrassé », écrit-elle.

AFP