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Luxembourg : quelques souvenirs de la Brasserie Guillaume


La mythique adresse du centre-ville a procédé à la vente de son ancien mobilier avant la nouvelle décoration. (photos François Aussems)

Séquence nostalgie à la Brasserie Guillaume. Lundi matin, une vente de l’ensemble du mobilier avait lieu pendant quelques heures à la mythique adresse du centre-ville de la capitale, place Guillaume-II.

Les échafaudages sont encore dressés sur la façade et le premier réflexe conduit l’habitué à vouloir entrer par la porte située dans le Passage. Elle reste encore et toujours fermée. Pour la vente, il faut prendre la porte d’à côté, celle qui mène aux appartements dont la majorité sont encore inoccupés depuis l’incendie qui a ravagé le toit de l’immeuble au printemps dernier.

La Brasserie Guillaume avait annoncé une vente exceptionnelle via sa page Facebook et visiblement, l’annonce n’est pas passée inaperçue. Beaucoup de mobilier était déjà réservé, rangé dans un coin du premier étage de la brasserie, là où se déroulait la vente. «On a tout monté car le rez-de-chaussée reste encore inaccessible», nous disent David et Marjorie, deux employés du restaurant en charge d’accueillir les acheteurs potentiels.

Une cinquantaine de chaises en hêtre et cuir rouge sont entassées dans un coin. «Celles-ci sont réservées et déjà vendues», explique David, chef de rang à la Brasserie. Effectivement, Angela arrive 15 minutes plus tard avec quelques gros bras pour l’aider à charger le mobilier dans une camionnette. Elle exploite un café à Dudelange et profite de l’occasion pour meubler son affaire. À 15 euros la chaise, c’est une occasion à ne pas manquer.

Il n’y avait pas vraiment foule à la «BG», comme disent les habitués, pour participer à la vente mais pour ceux qui sont toujours au pays au cœur de l’été, le rendez-vous était pris pour emporter l’un ou l’autre souvenir.

Le personnel attend la réouverture de la brasserie annoncée pour novembre prochain. Si tout va bien. La Ville de Luxembourg, propriétaire, est moins sûre de la date. Plutôt décembre, selon elle. Il faut réunir les corps de métier et ce n’est pas si évident que cela. Les architectes de la Ville sont eux aussi très occupés. Soit, la brasserie devrait rouvrir ses portes avant les fêtes de fin d’année, si tout va bien.

Geneviève Montaigu