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Filiation : la parentalité autrement


Parents hétérosexuels, homosexuels ou seuls : pour la CCDH, l'important est que les enfants issus de toutes ces familles soient traités sur un pied d'égalité. (Illustration LQ)

La Commission consultative des droits de l’homme (CCDH) s’est penchée sur le projet de loi portant sur la filiation. Elle est d’avis qu’aucun enfant ne doit être discriminé.

Parents hétérosexuels, homosexuels ou encore seuls : pour la CCDH, l’important est que les enfants issus de toutes ces familles soient traités sur un pied d’égalité. Et d’en finir avec les préjugés qui mettent en avant les liens du sang.

Le projet de loi 6568, qui porte sur la réforme du droit de la filiation, comprend des dispositions statuant sur de délicates questions sous le feu des interrogations telles que la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA) et l’accouchement sous X. Pour la CCDH, les choses sont claires : «L’important est d’éviter la discrimination des enfants», a bien insisté son président, Gilbert Pregno.

La législation sur la filiation doit se concentrer sur la notion de l’intérêt supérieur de l’enfant selon la CCDH, c’est lui qui doit être au centre des préoccupations du législateur. Pour cet organe consultatif chargé d’assister le gouvernement, il est important que la question de la filiation ne s’arrête pas uniquement aux aspects biologiques, ce qui reviendrait à ne parler de filiation que pour les enfants des couples hétérosexuels.

Le rapport rapporte que «dans les sciences humaines, les pédagogues et les psychologues tiennent désormais compte de la diversité des formes de parentalité : ainsi parlent-ils de parents de naissance et de parents d’éducation».

Audrey Somnard

Article à lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce mardi