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Bob Jungels frustré à l’arrivée de la 17e étape du Giro à Anterselva


Il ne faut pas se fier à ce sourire. Bob Jungels ressort terriblement déçu de cette 17e étape du Giro. (photo AFP)

Le champion national n’a pas ménagé sa peine dans cette 17e étape, mercredi, mais quand ça ne veut pas…

Même si ses parents étaient présents pour le réconforter, devant le pullman de son équipe, Deceuninck-Quick Step, Bob Jungels n’avait pas le cœur à sourire. Il s’était démené comme un beau diable toute la journée. En formant cette échappée de 18 coureurs. Il avait été lâché à deux reprises dans les portions dures d’un parcours toboggan. Mais à chaque fois, il avait recollé les morceaux. Mieux, il menait plus qu’à son tour. Comme toujours, lorsqu’il est en tête d’une course, Bob Jungels ne fait pas les choses à moitié.

Mais la montée finale vers Anterselva et son magnifique stade de biathlon, fut de trop. «Je ne peux pas dire beaucoup sur ce qui s’est passé. Je sais seulement que c’était une journée de m…. J’ai tout risqué pour rentrer dans cette échappée et cela m’avait déjà coûté beaucoup de force. Mais j’ai remarqué que mes jambes n’étaient pas bonnes. En général, mes jambes ne sont pas au top dans ce Giro. Je ne comprends vraiment pas ce qui se passe, c’est frustrant », déclarait-il.

«Je crois chaque jour en moi, parce que je suis le dernier qui va abandonner et qui se laisse aller. Je suis à un point maintenant où je ne sais pas vraiment quoi faire. Si ce n’était pas pour l’équipe, pour le staff, je voudrais probablement quitter le Giro», poursuivait-il en étayant son propos de cette simple constatation : «Oui, nous étions 18 coureurs dans l’échappée et je finis 18e…»

Certes, mais au moins aura-t-il eu le grand mérite d’essayer. Et des jours meilleurs viendront fatalement, après ce Giro difficile.

C’est le Français Nans Peters (AG2R La Mondiale) qui l’a emporté mercredi, la deuxième victoire d’un coureur français depuis le départ. L’Équatorien Richard Carapaz (Movistar) conserve le maillot rose de leader à quatre jours de l’arrivée.

Denis Bastien à Anterselva