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BMW X6 : superlatif


Munich veille avec un soin jaloux sur ses gammes. Déjà modifié en 2012, le prestigieux X6 a eu droit à une séance de cosmétique.

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Avec le X6 de BMW, aucun doute possible, on monte vraiment à bord. C’est le grand saut vers le haut de gamme ! (Photo : Paul Hug)

Grandes roues de 19 pouces, blocs optiques largement dimensionnés, plis de carrosserie soulignés, épaules larges et trains roulants bien posés sur l’asphalte, la silhouette du X6 de BMW ne passe pas inaperçue. Derrière cette calandre symptomatique de Munich, ici, tout repose sur la courbe qui s’accentue à l’extrême arrière. C’était la trouvaille de BMW pour ajouter une autre dimension aux horizons ouverts en 1999 avec le X5.

Depuis début 2008, cette forme très particulière de Sports Activity Coupé ne cesse de s’affiner. La dernière remonte à 2012. À l’époque, les motorisations s’étaient déjà mises en ordre de marche pour les nouvelles réglementations (Euro 6) de 2014. Qu’à cela ne tienne, deux ans plus tard, BMW améliore encore sa copie avec un avant légèrement redessiné et, plus intéressant, le six cylindres diesel en ligne qui gagne treize chevaux tout en réduisant sa consommation. C’est 22 % de mieux dans le meilleur des cas, précise BMW. En usage courant, le 30d peut s’afficher sans retenue autour de 8 litres de moyenne. Sans pour autant se retenir de faire sonner la charge dans un grognement caractéristique on ne peut plus rassurant.

> Suspension adaptative programmable

Avec le X6 de BMW, aucun doute possible, on monte vraiment à bord. C’est le grand saut vers le haut de gamme! Le reste est à l’avenant. Tout ici est de l’ordre du superlatif. On baigne dans un volume luxueux tendu de cuir bicolore et souligné d’alu. On y retrouve le monde BMW avec court levier central pour animer la boîte automatique et grand écran sous le vaste pare-brise. Contact sans clé, un peu caché derrière le volant, et les six cylindres diesel, en ligne, s’animent. C’est le premier niveau de la gamme X6. Aux élans de la machine, on essaie d’imaginer l’orchestration du V8 animée par 450 chevaux ou même des autres diesels sur 40d et 50d. Notre monture s’avère suffisante pour s’ouvrir une route plus belle lorsque le champ s’élargit.

Au premier freinage, on mesure aussi la masse (plus de 2 tonnes) en mouvement et l’on aimerait parfois plus de mordant. Mais la transmission intégrale xDrive assure. On en joue au gré des programmes de la suspension adaptative qui dicte également sa loi au fonctionnement de la boîte et à la direction. Lorsque le tableau de bord s’allume en rouge, le programme sportif s’invite à bord : Sport et même Sport+!

> Du rouge au bleu selon la consommation

Plus sagement, vous songerez alors à l’autre facette du X6, sage, économe. Optez alors pour le programme «Eco Pro», passant ainsi du rouge au bleu qui affiche même les kilomètres grappillés au gré de vos économies d’énergie. Goûtez alors au grand écran d’un GPS pointu, appréciez les sièges moelleux qui pourraient néanmoins offrir plus de maintien latéral ou encore le système hi-fi qui s’épanouit dans le grand volume du X6.

La ville vous invite à plus d’attention pour placer au mieux ce grand gabarit qui, par son profil de coupé, laisse peu de place à une bonne vision arrière. Mais déjà il faut descendre de ce luxueux piédestal. L’exercice n’est pas mince. Ouvrir la large porte, esquisser un grand écart pour ne pas frotter l’imposant bas de caisse et se retrouver enfin face à des réalités plus terre à terre. Dernier égard luxueux avec le hayon motorisé d’un coffre hors du commun. Avec le X6, vous êtes sûr de vous offrir une belle et grande année.

De notre collaborateur Paul Hug