Le Royaume-Uni attend avec impatience la venue du bébé du prince Harry et son épouse Meghan, dont le sexe, le prénom et même la couleur de cheveux font grimper les paris.
Selon les bookmakers britanniques, c’est au début du mois de mai que Meghan donnera naissance à une fille qui sera prénommée Diana. La question du sexe ne semble d’ailleurs même plus en être une pour les joueurs. Les personnes ayant parié sur une fille sont si nombreuses que le bookmaker William Hill a abaissé sa cote à 2/5, ce qui revient à gagner seulement 2 livres pour une mise de 5.
Mais malgré cette chute, les joueurs ont continué à miser sur l’option d’une petite fille. « Dans un marché normal, cela signifie que les gens savent », souligne Rupert Adams, porte-parole de William Hill, qui a préféré suspendre ses paris sur le sexe du bébé, le 9 avril.
Pour de nombreux parieurs, l’enfant, qui prendra la septième place dans l’ordre de succession au trône britannique, aura les cheveux roux, avec une cote de 3/1.
Côté prénom, celui de la mère du prince Harry, Diana, « est le grand favori » avec 60% des paris, indique Rupert Adams. « Je ne comprends pas du tout », ajoute-t-il, rappelant la mort tragique de Diana, tuée dans un accident de voiture en 1997. « Je ne voudrais pas qu’on me le rappelle tous les matins ».
5 millions de livres de paris
Chez le bookmaker Paddy Power, le prénom Diana arrive aussi en tête avec une cote de 3/1, puis Grace avec 7/1, Alice (10/1), Isabella (12/1), Alexandrina et Victoria (14/1), ou encore Elizabeth (20/1). « Nous avons vu un très grand nombre de paris en ligne et en boutique pour le prénom Isabella, ce qui nous a obligés à baisser sa cote », précise Amy Jones, porte-parole de Paddy Power.
Au contraire, la cote du prénom Theresa, portée par l’actuelle Première ministre britannique, est de 250/1. Si c’est un garçon, Arthur, Charles, James et Edward figurent en tête, alors que Buddha, Jesus ou Donald sont jugés plus qu’improbables.
Quelle crédibilité apporter à ces paris ? Pour chaque naissance des enfants du prince William et de sa femme Kate, « le prénom favori au moment de la clôture de nos paris a été le bon », affirme Rupert Adams.
Les joueurs ont, en général, misé 4 livres (4,65 euros). Selon Rupert Adams, cela revient à un montant de près de 5 millions de livres (5,8 millions d’euros) pour le marché britannique des paris dans son ensemble.
LQ/AFP