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Vosges : la femme suspectée du meurtre de sa mère internée


La trentenaire "était suivie au plan psychiatrique depuis plusieurs années et a été hospitalisée pour traiter ces troubles à plusieurs reprises". (illustration AFP)

Une femme, suspectée d’avoir mortellement poignardé sa mère mercredi soir à Mirecourt, a été hospitalisée en psychiatrie, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.

La suspecte, âgée d’une trentaine d’années, avait été placée en garde à vue mercredi soir pour « homicide sur ascendant ». Elle avait été découverte tenant « des propos peu compréhensibles » à côté du corps sans vie de sa mère, atteinte de plusieurs coups de couteau.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux femmes se rendaient en voiture à l’hôpital psychiatrique de la commune lorsqu’une altercation aurait débuté, a relaté le procureur de la République d’Épinal, Nicolas Heitz. La fille aurait porté « des coups de couteau » à sa mère, âgée de 63 ans, dans le véhicule, puis « sur la voie publique avant que la victime ne s’écroule sur la chaussée, décédée », a-t-il précisé. « Un couteau, avec une lame en céramique, ensanglanté » a été découvert « sur le sol côté passager du véhicule qui appartient à la victime », a ajouté Nicolas Heitz.

Suivie depuis plusieurs années

Un expert psychiatre a examiné la suspecte jeudi et a estimé qu’elle « présentait un état dangereux pour autrui et pour elle-même, compte tenu de sa détresse psychique et du risque suicidaire » et que « son état nécessitait des soins psychiatriques sous contrainte », selon le procureur. Un arrêté d’admission en soins psychiatriques sans consentement a été pris à son encontre par le préfet des Vosges et sa garde à vue a été levée.

La trentenaire « était suivie au plan psychiatrique depuis plusieurs années et a été hospitalisée pour traiter ces troubles à plusieurs reprises », a souligné le magistrat. Une information judiciaire sera ouverte dans les prochains jours par le parquet, a-t-il signalé, rappelant que la suspecte encourait la réclusion criminelle à perpétuité.

LQ/AFP