Le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué mardi les attentats qui ont tué plus de 320 personnes dimanche au Sri Lanka.
«Les auteurs des attaques ayant visé des ressortissants des pays de la Coalition (anti-EI) et les chrétiens au Sri Lanka sont des combattants de l’EI», a annoncé le groupe jihadiste via son agence de propagande Amaq.
Des attentats suicide ont provoqué un carnage le dimanche de Pâques dans trois hôtels de luxe et trois églises, en pleine messe, notamment à Colombo. Les autorités attribuent le bain de sang au mouvement islamiste local National Thowheeth Jama’ath (NTJ), qui ne l’a pas revendiqué, et cherchent à savoir s’il a bénéficié d’un soutien logistique international.
Ces attentats comptent parmi les plus meurtrières commises contre des civils depuis le 11 septembre 2001. Les premiers éléments de l’enquête montrent en outre que ces attentats ont été commis en représailles au carnage des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande et en lien avec un groupe islamiste indien peu connu, a déclaré mardi le vice-ministre sri-lankais de la Défense, Ruwan Wijewardene.
Le 15 mars, une attaque a fait 50 morts dans deux mosquées de la grande ville du sud de la Nouvelle-Zélande.
Le « califat » auto-proclamé en 2014 par l’EI sur de vastes territoires conquis en Syrie et en Irak, s’est effondré en mars après de multiples offensives. Mais le groupe jihadiste continue à revendiquer des attentats commis dans ces deux pays ainsi qu’ailleurs dans le monde.
AFP