La solidarité s’organise après l’incendie du « Kalendula Garten »

Après l’incendie du «Kalendula Garten» à Altwies, le week-end du 10 mars, le CIGL Esch a reçu de nombreux messages de soutien et propositions de dons.

« Nous avons été très surpris par le nombre de messages de soutien que nous avons reçus », raconte Carlos Breda, coordinateur général du Centre d’initiative et de gestion local (CIGL) eschois. Car du soutien, il en a fallu à l’équipe du «Kalendula Garten» à Altwies, dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 mars. Un chalet a pris feu et l’étable dans laquelle vivaient deux chèvres, trois lapins et trois poules a été totalement détruite. Les animaux n’ont d’ailleurs pas survécu à l’incendie.

Priorité à la sécurité

«Selon les enquêtes initiales, un acte criminel n’est pas exclu», peut-on lire sur la page Facebook du CIGL Esch, qui a communiqué lundi matin à ce sujet.

Et le coordinateur général ne cache pas sa tristesse. «Cette étable nous est très utile pour tisser un lien affectif entre les enfants et la nature», dit-il, avant d’ajouter : «Ce qui est dommage également, c’est que les personnes avec qui nous travaillons sont des personnes à besoins spécifiques et elles ont besoin de tranquillité, de stabilité. On ne pensait pas qu’un tel évènement arriverait.»

Depuis, l’équipe pense à sécuriser le périmètre. «Nous réfléchissons à installer des caméras de surveillance, mais nous ne savons pas encore si nous devons les mettre sur le terrain ou bien à l’extérieur pour prévenir le danger, explique Carlos Breda. Mais nous attendons un peu, car tout cela doit rentrer dans notre budget.»

Et à ce sujet, il tient à rappeler que «ce qui compte, dans un moment pareil, c’est de remercier toutes les personnes qui nous ont témoigné du soutien. En plus des messages sur les réseaux sociaux, des mails, nous avons également reçu des propositions de dons d’argent mais aussi d’animaux !».

Mais de quoi ont-il besoin ?

Des gestes généreux que le coordinateur n’oubliera pas. Et pour réunir toutes les personnes qui «ont été touchées par l’incendie», le CIGL Esch organisera «très bientôt» un week-end pour remettre l’étable en état.

«Nous avons besoin de bois pour la structure, pour le bardage, de tôle pour le toit… Pour le reste, nous faisons tout par nous-mêmes», assure Carlos Breda.

À l’occasion du week-end dédié à cette activité, des animations pour les enfants seront organisées pour «permettre aux parents d’aider en toute sérénité».

Mais avant de connaître la date et commencer les travaux, le CIGL Esch doit déjà attendre d’en savoir plus sur les circonstances qui ont conduit à l’embrasement du chalet.

Sarah Melis