Brendan Tarrant, le tireur australien de Christchurch, est décrit comme un terroriste d’extrême droite. Passé par l’est de la France en 2017, il aurait fomenter son passage à l’acte après s’être rendu dans un cimetière militaire.
Brendan Tarrant, un extrémiste australien de droite, est le principal suspect de la tuerie de Nouvelle-Zélande.
Avant de passer à l’acte, et de filmer en direct l’assaut sur Facebook, il a publié sur Twitter un document de 73 pages intitulé « le Grand remplacement », en référence à une thèse d’extrême droite de l’écrivain français Renaud Camus sur la disparition des « peuples européens », « remplacés » selon lui par des populations non européennes immigrées. Ce document déclare que le tireur voulait s’en prendre à des musulmans. Un désir de vengeance qui serait né alors qu’il se trouvait dans une ville de l’est de la France.
« C’est là que j’ai décidé de faire quelque chose »
Dans ce manifeste, il écrit notamment : « Je me souviens être entré dans un centre commercial pour acheter de la nourriture dans une ville de taille moyenne de l’est de la France, comptant environ 15 à 25 000 personnes. Alors que je restais assis dans ma voiture de location sur le parking je voyais un flot d’envahisseurs traverser les galeries du centre commercial. Il y avait deux fois plus d’envahisseurs que de Français. J’en avais assez vu et suis sorti de la ville en colère, refusant de rester plus longtemps dans cet endroit maudit. »
Il évoque également les « croix blanches » d’un cimetière militaire devant lesquelles il aurait éclaté en sanglot, expliquant que « c’est là que j’ai décidé d’agir, de m’engager dans la force. De m’engager dans la violence. De mener le combat contre les envahisseurs moi-même ».
RL