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Nouvelle-Zélande : le voyage décisif du terroriste dans l’est de la France


L'attaque contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch a fait au moins 49 morts. (photo AFP)

Brendan Tarrant, le tireur australien de Christchurch, est décrit comme un terroriste d’extrême droite. Passé par l’est de la France en 2017, il aurait fomenter son passage à l’acte après s’être rendu dans un cimetière militaire.

Brendan Tarrant, un extrémiste australien de droite, est le principal suspect de la tuerie de Nouvelle-Zélande.

Avant de passer à l’acte, et de filmer en direct l’assaut sur Facebook, il a publié sur Twitter un document de 73 pages intitulé « le Grand remplacement », en référence à une thèse d’extrême droite de l’écrivain français Renaud Camus sur la disparition des « peuples européens », « remplacés » selon lui par des populations non européennes immigrées. Ce document déclare que le tireur voulait s’en prendre à des musulmans. Un désir de vengeance qui serait né alors qu’il se trouvait dans une ville de l’est de la France.

« C’est là que j’ai décidé de faire quelque chose »

Dans ce manifeste, il écrit notamment : « Je me souviens être entré dans un centre commercial pour acheter de la nourriture dans une ville de taille moyenne de l’est de la France, comptant environ 15 à 25 000 personnes. Alors que je restais assis dans ma voiture de location sur le parking je voyais un flot d’envahisseurs traverser les galeries du centre commercial. Il y avait deux fois plus d’envahisseurs que de Français. J’en avais assez vu et suis sorti de la ville en colère, refusant de rester plus longtemps dans cet endroit maudit. »

Il évoque également les « croix blanches » d’un cimetière militaire devant lesquelles il aurait éclaté en sanglot, expliquant que « c’est là que j’ai décidé d’agir, de m’engager dans la force. De m’engager dans la violence. De mener le combat contre les envahisseurs moi-même ».

RL