Facebook était aux prises dans la nuit de mercredi à jeudi avec une panne de grande ampleur, privant d’accès totalement ou partiellement de nombreux utilisateurs dans le monde depuis une dizaine d’heures.
Sur la page « Facebook for developpers », dédiée à ceux qui mettent au point les applications qui interagissent avec ses services, le groupe évoquait une panne signalée à 10h30 heure de la Californie (18h30 au Luxembourg).
Selon les témoignages, les difficultés était de nature et d’importance variable, certains usagers ne parvenant pas du tout à se connecter, d’autres ne pouvant pas publier ou commenter sur Facebook ou Instagram. Ses autres services Messenger et WhatsApp rencontraient aussi des difficultés.
Alors que Facebook est soumis depuis plus de deux ans au feu roulant de critiques sur divers sujets (données personnelles, contenus haineux, manipulations politiques, piratage…), de nombreux usagers ironisaient sur Twitter. Un utilisateur affirmait que « tout ce que détient Facebook tombe en panne ».
Beaucoup ne cachaient pas leur exaspération et enjoignaient le réseau social, parfois en termes orduriers, à régler le problème au plus vite.
Sur un ton plus léger, certains s’amusaient de leur propre dépendance au réseau social, un usager disant « s’ennuyer au travail » à cause de la panne, un autre expliquant avoir du coup passé du temps avec sa famille.
«Le monde survivra-t-il?», ironise un journal américain
Ironie aussi pour le journal local de San Jose dans la Silicon Valley, berceau mondial de la technologie : « Facebook est en panne. Le monde survivra-t-il? », s’interrogeait The Mercury News.
D’après le site downdetector.com, les problèmes semblaient concentrés aux États-Unis ou au Japon, une partie de l’Europe, l’Amérique du Sud ou l’Australie semblant aussi touchées.
Facebook, qui compte 2,3 milliards d’usagers, a simplement précisé que la panne ne venait pas d' »une attaque par déni de service », qui consiste à inonder un service de demandes de connexions. En outre, des usagers américains rapportaient sur Twitter des pannes affectant d’autres sites et applications, sans que l’on sache si les problèmes étaient liés.
AFP