Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le parti chrétien-social a officialisé ce samedi matin sa liste pour les élections européennes du 26 mai. La moyenne d’âge est de 41 ans. Un seul candidat aborde la campagne en tant qu’eurodéputé sortant.
Le renouveau du CSV, envoyé une deuxième fois d’affilée sur les bancs de l’opposition à l’issue des législatives du 14 octobre, se traduit dans la liste arrêtée pour les élections européennes. L’eurodéputé sortant Christophe Hansen, qui a succédé en septembre à Viviane Reding, mène la liste avec Isabel Wiseler-Lima. L’échevine de la Ville de Luxembourg était déjà présente sur la liste des élections européennes de 2014.
La liste est complétée par Stefano d’Agostino, échevin à Mertzig et ancien assistant de Viviane Reding; Romain Osweiler, bourgmestre de Rosport; Liane Felten, conseillère à Grevenmacher et Martine Kemp, issue des rangs de la CSJ, l’aile jeunes du CSV.
«Pas besoin de fils et de filles de»
«Il s’agit d’une équipe qui a une volonté sincère de faire de la politique européenne. Les personnes élues en octobre dernier ont un mandat à assumer. Et le CSV n’a pas besoin de recourir à des fils ou filles de mais à des gens motivés pour intégrer le Parlement européen», souligne le président Frank Engel.
Comme annoncé, il ne se représente pas aux élections européennes après avoir été élu en janvier à la tête du parti. Georges Bach ne se représente également pas. «Dans les deux cas, il s’agit d’une décision volontaire», précise Frank Engel.
Objectif : 3 sièges
Le climat, la sécurité économique et sociale ainsi que la lutte contre les tendances populistes vont constituer le cadre du programme électoral, qui sera adopté le 23 mars lors du congrès européen du CSV. «Il existe certes des problèmes à l’échelle de l’UE, mais il est sûr que cela ne peut pas fonctionner sans», insiste Frank Engel.
Le CSV compte défendre ses 3 sièges lors du scrutin du 26 mai. «Mais avec une course à 6, il est difficile d’émettre un pronostic. En 2014, on a raté de peu un quatrième siège. L’objectif est de décrocher 3 sièges et un maximum de pourcentage de voix», conclut le président du CSV.
Quoi qu’il en soit : ces élections européennes vont devenir un premier test grandeur nature pour la nouvelle équipe dirigeante du CSV.
David Marques
