Deuxième victoire d’affilée, ce vendredi face à un candidat parisien au podium (2-0), pour des Messins appliqués, impliqués et efficaces. À l’image d’un Habib Diallo auteur d’un doublé.
Lundi, face à Béziers (1-0), le FC Metz s’était contenté du minimum. De retour à Saint-Symphorien à peine quelques jours plus tard, il a, cette fois, assuré le service après-vente. Parce que son succès face au Paris FC, un candidat au podium, lui permet de boucler une semaine avec les valises pleines. Parce qu’il a su, aussi, y mettre les formes.
Autrement dit, le leader messin a rassuré sur sa capacité de rebond après avoir traversé une légère zone de turbulence en termes de jeu et un calendrier particulièrement dense. Après cette victoire, la dix-septième de la saison, Renaud Cohade et ses partenaires vont pouvoir savourer et, surtout, s’appuyer sur cette prestation convaincante pour préparer le déplacement au Havre programmé le lundi 4 mars soit, luxe suprême, dans plus d’une semaine.
Diallo met fin à une disette de plus de deux mois
Les hommes de Frédéric Antonetti n’ont donc pas manqué ce second virage domestique. Bien au contraire. À l’image d’un Farid Boulaya omniprésent et équilibré dans tous les domaines de jeu après avoir été plutôt vacillant ces derniers temps. Mais aussi à celle d’un Habib Diallo qui a mis fin à une disette de plus de deux mois… Sans trembler, l’attaquant sénégalais a d’abord transformé le penalty obtenu par son « frère » Ibrahima Niane, lui-même idéalement servi par un Marvin Gakpa inspiré ce vendredi soir (1-0, 19e ).
Le meilleur buteur messin a ensuite inscrit sa dix-septième réalisation en championnat d’une magnifique reprise dans la surface juste après la pause (2-0, 57e ). Un but qui symbolise à lui seul le renouveau messin : une sortie de balle très propre, une percée pleine d’intelligence de Farid Boulaya, un centre parfait de Thomas Delaine et donc une conclusion d’un homme à la confiance retrouvée ! Saint-Symphorien a apprécié… Comme il avait aimé cette action juste avant la pause initiée (encore) par Farid Boulaya que n’avaient pas su conclure Marvin Gakpa et Ibrahima Niane (40e ).
Encore un clean-sheet…
Alors, évidemment, il reste encore quelques détails à régler car les protégés de Vincent Hognon ont dû faire face à quelques situations délicates devant leur but. Sans pour autant perdre leur sang-froid. À commencer par un Alexandre Oukidja inspiré (50e , 79e ) et une défense solide dans l’ensemble emmené par un John Boye des grands soirs… Résultat, les Grenats, après ce succès parisien, restent sur une série de trois matches sans avoir encaissé le moindre but… Ce n’est pas anodin.
Le FC Metz a donc réalisé un bel enchaînement, ce vendredi soir et démontré qu’il avait les moyens de reprendre (vraiment et fermement) la main sur ce championnat.
Jean-Sébastien Gallois/RL