Selon une étude d’Eurostat, seul 17% des utilisateurs luxembourgeois de smartphones n’ont jamais refusé l’accès des applications à leurs données personnelles. Un taux faible par rapport à la moyenne européenne de 28%.
Malgré un scandale comme «Cambridge Analytica», près de 28% des Européens n’ont jamais restreinte ou refusée l’accès des applications de leurs smartphones à leurs données personnelles. Pire encore, 7% des utilisateurs de smartphones dans l’UE ne savaient pas qu’il était possible de restreindre ou de refuser l’accès à leurs données personnelles lors de l’utilisation ou de l’installation d’une application sur le smartphone.
À une époque où 75% des personnes âgées de 16 à 74 ans dans l’Union européenne (UE) utilisent un smartphone à des fins privées, les chiffres peuvent être préoccupants.
Français et Allemand prudents également
Pour autant, au Luxembourg, les utilisateurs de smartphones font partie des utilisateurs les plus précautionneux puisque seul 17% des utilisateurs Luxembourgeois de smartphones n’ont jamais refusé l’accès des applications à leurs données personnelles, tout comme les néerlandais. Les Allemands font mieux avec un taux de 16%, tout comme les Français avec un taux de 10%.
Les plus mauvais élèves sont les Tchèques où les deux tiers des utilisateurs de smartphones (67%) n’ont jamais limité ou refusé l’accès des applications à leurs données personnelles. Ils sont suivis par la Bulgarie (49%), Chypre et le Royaume-Uni (43% chacun).
À l’occasion de la «Journée de la protection des données», la Commission nationale pour la protection des données (CNPD) a distribué une brochure de sensibilisation du grand public à des endroits stratégiques au Luxembourg.
Jeremy Zabatta