Le constructeur italien de voitures de sport Lamborghini a annoncé jeudi avoir vu ses ventes bondir de 51% sur un an, portées par le lancement de son 4X4 urbain de luxe. Lamborghini, qui appartient au géant allemand Volkswagen, bat ainsi un nouveau record de ventes, avec 5 750 voitures écoulées.
Son patron, Stefano Domenicali, a fait état d' »un résultat exceptionnel »: le « grand saut (réalisé en termes de ventes) montre la valeur de notre produit et de notre stratégie commerciale », a-t-il jugé dans un communiqué. Les ventes du constructeur sont en hausse pour la huitième année consécutive: depuis 2010 (1.302 véhicules), elles ont été multipliés par plus de quatre. Sur les 5 750 véhicules écoulés l’an passé, 1 761 étaient son « super SUV », un segment très porteur actuellement pour les constructeurs.
Lamborghini a commencé à commercialiser cet été ce 4×4 urbain baptisé Urus, vendu 171 500 euros hors taxes en Europe. Les prix des sportives de Lamborghini débutent de leur côté à 180.000 euros pour l’Huracan et 338 000 pour l’Aventador, mais certaines séries limitées peuvent coûter au-delà du million d’euros. L’Europe-Moyen-Orient-Afrique représente le principal marché du constructeur (2.497 véhicules, +69%), suivie de l’Amérique (1.952, +46%) et de l’Asie Pacifique (1.301, +30%).
États-Unis en tête
Pays par pays, les Etats-Unis, avec 1 595 bolides, sont le premier pays du groupe, suivi du Royaume-Uni (636) et du Japon (559). Fin 2017, lors de la présentation de l’Urus, Stefano Domenicali avait indiqué qu’en 2019 le groupe espérait doubler ses ventes par rapport à 2017, soit atteindre les 7 000 véhicules vendus. Jeudi, Lamborghini a indiqué « confirmer les perspectives positives pour l’exercice 2019 ».
« Malgré l’incertitude politique persistante au niveau européen et international, les indicateurs économiques clés restent dans leur globalité positifs, même si moins prévisibles », a noté le groupe. Sans cette fois donner de chiffres, il dit prévoir « sur le moyen terme une nouvelle croissance tant concernant les ventes que le chiffre d’affaires ».
AFP