Entre bonnes et moins bonnes nouvelles, diverses mesures affecteront directement la vie quotidienne du citoyen lambda. Tour d’horizon des principaux changements qui entrent en vigueur l’année prochaine.
Un certain nombre de nouvelles dispositions dans les domaines de la famille, du logement et de l’emploi seront applicables dès jeudi ou dans le courant de l’année. (Photo : Archives Le Quotidien)
Gudden oder schlechten Rutsch? (NDLR : « Bonne ou mauvaise glissade? »; au sens figuré, faire une glissade dans la nouvelle année). Telle est la question, avec toutes les nouveautés qui s’annoncent en 2015! Si certains fustigent une politique d’austérité, d’autres rétorquent que les nouvelles politiques qui entreront en vigueur visent l’assainissement des finances publiques dans l’intérêt national et vis-à-vis des exigences de Bruxelles. Quoi qu’il en soit, personne ne passera le cap de 2014 indemne, les familles les premières.La suppression des allocations d’éducation et de maternité à partir du 1er juin et la réforme des allocations familiales – courant 2015 – avec un montant unique de 265 euros alloué à chaque enfant (intégré dans les allocations pour les enfants ne touchant pas de prestations familiales à l’entrée en vigueur de la réforme) ne passeront en effet pas inaperçues.
Sans omettre la réforme du congé parental qui prévoit l’augmentation de l’indemnité et la flexibilisation des périodes de congé, notons que l’indemnité en question sera ajustée au niveau du salaire social minimum et qu’elle évoluera en fonction de celui-ci. Un salaire social minimum qui sera d’ailleurs augmenté courant janvier de 0,1 %, alors que l’indexation des salaires, traitements et pensions sera tributaire de l’évolution de l’inflation et pourrait être effective, selon les prévisions du Statec, au deuxième trimestre 2015.
> Taxes en hausse et nouvel impôt de 0,5 %
Au niveau des taxes qui attendent le consommateur, la tant décriée hausse généralisée de la TVA apparaît largement comme étant la mesure la plus impopulaire. Injustement parfois, si l’on considère que les biens et services « de première nécessité » ne seront pas concernés : produits alimentaires, pharmaceutiques, transports de personnes, etc. Même Le Quotidien se maintiendra au taux super-réduit de 3 %, contrairement au taux super-réduit relatif au logement à usage locatif ou des boissons alcoolisées dans les bars et restaurants (de 3 % à 17 %). Enfin, rappelons qu’au rayon des impôts, la contribution de 0,5 % prélevée sur le montant brut des salaires et pensions sera destinée à la prise en charge des enfants et concernera tous les contribuables résidents et non-résidents, donc également ceux qui n’ont pas d’enfants. De quoi certainement en irriter plus d’un ! Alors, en guise de conclusion : Gudden Rutsch oder schlechten Rutsch? Chacun se fera sa propre opinion…
De notre journaliste Claude Damiani